Ce communiqué intervient 24 heures après que la coordination des actions citoyennes Wakit Tama, une plateforme de partis d’opposition et de membres de la société civile, a accusé dans une déclaration le gouvernement tchadien d’avoir autorisé l’installation de cinq nouvelles bases françaises dans le pays.
« Des informations faisant état de l’installation des militaires français dans cinq villes du Tchad, à savoir Soir, Ati, Adré, Am-Timan et Tissi, n’ont suscité aucune réaction ni du gouvernement ni du CMT (Conseil militaire de transition, Ndlr) », a déclaré vendredi à la presse Me Max Loalngar, porte-parole de Wakit Tama.
Dans son communiqué, l’ambassade de France a appelé à la vigilance contre toute tentative de « désinformation ».
La France dispose officiellement, à ce jour, de trois bases militaires au Tchad, respectivements à N’Djamena, la capitale tchadienne, à Abéché (est) et à Faya (nord).
La capitale tchadienne abrite également le poste de commandement de l’opération française Barkhane lancée en 2014, en partenariat avec les cinq pays de la zone sahélo-saharienne, à savoir le Burkina Faso, la Mauritanie, le Mali, le Niger et le Tchad, membres du G5 Sahel.