Selon le rapport, le nombre des engins explosifs improvisés enfouit sur les itinéraires des aides humanitaires dans les deux régions est passé de 32 en mai, à 20 en juin et 33 au mois de juillet dernier.
Plus de 52 % d’incidents sécuritaires sont liés aux attaques aux engins explosifs improvisés (EEI) rapporte OCHA. Le document souligne que le Mali a enregistré 84 incidents avec 04 personnes tuées, à cause des engins explosifs, la semaine dernière à Kidal.
Dans ce document, OCHA déplore également le cambriolage des locaux des humanitaires par des groupes armés. En exemple, l’organisation cite l’interruption d’une distribution humanitaire par des terroristes dans la localité de Dofana, région de Tombouctou, et le 05 juin dernier.
Cet acte a été suivi de l’enlèvement de 04 membres d’une équipe humanitaire et un véhicule de service, relâchés plus tard. Ces agissements ont provoqué la baisse drastique des mouvements des humanitaires, selon OCHA.
Une situation qui a fortement impacté les populations vulnérables en besoin des aides humanitaires, dans ces régions souligne le document.
La complication de la situation sécuritaire a conduit à l’arrêt des activités de distribution humanitaire à Kidal et dans beaucoup de villages de la région de Ségou, précise le rapport.
Une menace constante
L’Utilisation des engins explosifs improvisés par les groupes terroristes est également dénoncée par les humanitaires dans la région de Mopti. Fokassi Fofana, coordinateur des ONG de la région de Mopti, indique que la menace EEI reste constante dans certaines zones de la région.
Source: Studio Tamani