Après les démolitions de Souleymanebougou et l’annulation de titres de plusieurs centaines de titres de propriété, l’Aci Bocoum, petit quartier situé près du Centre psychiatrique Lazaret à Hamdallaye est actuellement dans le collimateur du Ministre Bathily. Puisque sa réputation de ministre de la Démolition des habitations l’a déjà précédé dans ce quartier, les populations prennent la menace très au sérieux et commencent à organiser la résistance. En d’autres termes, les habitants ont décidé de se défendre par tous les moyens possibles pour éviter de subir ce qui s’est passé à Souleymanebougou. Reste maintenant comment cette situation sera gérée car l’Aci Bocoum, comme tout le monde le sait, est un vieux contentieux et la plupart des premiers occupants ont été expropriés pour des raisons d’utilité publique disait-on, mais les terrains ont été finalement revendus.

Alerte jihadiste à Sévaré : le personnel des ONGs prié de rester cloitré à la maison jusqu’au dimanche

A Sévaré, le calme apparent cache mal l’agitation des forces de défense et de sécurité pour prévenir toute attaque jihadiste. Des barricades sont visibles au niveau de l’armée de l’air dont l’accès est très contrôlé et du côté des services publics, la vigilance est de mise. Il nous revient que depuis hier, le personnel des Ong est prié de rester à la maison pour les journées de vendredi et samedi, suite à des informations faisant état de risques d’attentats. Les djihadistes auraient promis de venir prendre leur petit-déjeuner On imagine ce que représente le fait de rester cloitré à la maison, dans la psychose d’attentat. C’est pour rappeler à notre cher général ministre, Sada Samaké, qu’on aurait préféré l’entendre dire qu’il n’y aura plus d’attentats au mali, à la place de son lapidaire « tant que je suis là il n’y aura plus de coup d’Etat dans ce pays ».

Réseau international de fraude de carburant : des douaniers soupçonnés de tremper dans l’affaire

Hier en fin de matinée, les agents du service des enquêtes douanières de Faladié s’affairaient à sécuriser l’endroit où les sept camions saisis dans cette affaire de fraude sont parqués dans leur cour. Ces camions, justement, sont la preuve du délit puisqu’ils contiennent du supercarburant déclaré comme du gaz destiné à une société de gaz domestique de Bamako bénéficiant de facilités d’importations. Le manque à gagner est très important pour l’Etat. Ils en étaient à leur quatrième voyage lorsqu’ils sont tombés dans les filets des douanes sur dénonciation. C’est pourquoi, dans le cadre des enquêtes, les limiers du Pôle économique interrogent les chefs de Bureau de Koury (où sont passés 3 camions) et Hérémakono (où sont passés les quatre autres). Le chef du Bureau du pétrole est aussi dans le collimateur des enquêteurs puisqu’il est impensable qu’en quatre voyages ils n’aient rien vu de tout cela. La prise a eu lieu grâce à des renseignements de douaniers burkinabé qui, au moins, ont vérifié le chargement pour le comparer aux documents d’accompagnement.

source : bamada.net