« J’habite à Kati et l’Université est à Hamdallaye, ce qui m’a fait opter pour l’internat, les conditions de transport sont beaucoup difficiles pour moi », explique Kantéba Simone Traoré. Pour elle, le campus a beaucoup d’avantages. « On est toujours à l’heure aux cours, on évite les affres de la circulation, on ne dépense rien pour le transport et surtout on n’arrive pas épuisé en classe », dit-elle. Pour elle, les seules difficultés sont liées à l’adaptation. « Parfois on peut se disputer avec son colocataire. Il peut y avoir des rivalités entre les colocs, ce qui nous rend la vie difficile ainsi beaucoup de scènes peuvent se passer comme des querelles, des disputes parfois il est impossible de se reposer ou de se concentrer pour apprendre ses leçons ou de faire un travail d’étude suite à des bruits ».
« Je conseille à ceux qui vivent à l’internat de laisser leurs mauvais comportements à la maison, de se mettre sur le même pied d’égalité que les autres, de faire tout pour ne pas vexer leur colocataire, de s’entraider mutuellement afin de vivre dans la paix et la cohésion. Nous sommes là pour une courte durée. Nous sommes venues à l’école pour apprendre, se connaitre et non se faire passer pour une star vue que nous sommes tous à l’internat. Il faut que tout le monde fasse de son mieux pour qu’il n’y ait pas de problèmes».
Massaran Mallé