Ce 12 juillet à Moscou, la République populaire de Donetsk (RPD) a inauguré son ambassade à Moscou en présence de la ministre des Affaires étrangères de la RPD, Natalia Nikanorova, ainsi que du futur ambassadeur de la RPD en Russie, Olga Makeïéva.
Lors de son intervention, Natalia Nikanorova a déclaré que « la situation s'[était] drastiquement aggravée » ces « derniers jours » sur le terrain, où les combats se poursuivent entre les forces de la RPD, leurs alliés russes et Kiev.
Interrogée sur un possible rattachement de la RPD à la Russie, la ministre a fait savoir que les habitants de la région n’étaient « pas pressés ». « L’objectif principal est de libérer la République […] Ensuite, il y aura un référendum en temps voulu et nous verrons quelle sera la volonté du peuple », a-t-elle ajouté.
Moscou a reconnu l’indépendance de la RPD – tout comme celle de la République populaire de Lougansk (RPL) – en février dernier, alors que ces deux régions avaient déclaré faire sécession de Kiev en 2014, dans la foulée du coup d’État du Maïdan.
Depuis cette déclaration unilatérale d’indépendance, ces deux territoires du Donbass font l’objet de bombardements récurrents de la part de Kiev. Ces huit dernières années, les hostilités dans le Donbass ont fait plus de 13 000 morts, toutes parties confondues, selon l’ONU.
Le lancement de l’opération militaire russe en Ukraine, le 24 février 2022, a notamment pour motif, selon les autorités russes, de porter secours aux populations – majoritairement russophones – de la RPD et de la RPL.
Les alliés occidentaux de Kiev dénoncent quant à eux une guerre d’invasion, ont multiplié les sanctions économiques et diplomatiques contre la Russie et ont livré de nombreux armements aux autorités ukrainiennes.
source : RT France