Les élections générales (législative et présidentielle) de décembre prochain en RDC se préparent activement. Cette période coïncide avec la prolifération d’informations, souvent fausses, communément appelées Fake News.
Depuis le mercredi 8 août dernier, a débuté la période de dépôt des dossiers de candidatures en vue des élections générales de décembre : la présidentielle et les législatives.
Cette période coïncide, malheureusement, avec la prolifération d’informations, souvent fausses, communément appelées Fake News.
Le dernier cas date seulement d’hier, mercredi (25.07). Une liste de personnalités politiques congolaises ayant la double nationalité et qu’aurait établie la Direction Générale des Migration a été largement partagée sur les réseaux sociaux. L’information a par la suite été démentie par la DGM qui a dans la foulée annoncé l’ouverture d’une enquête, afin de retrouver les auteurs de cette publication et leur objectif.
Capaicté de nuisance
L’apparition ces derniers temps des Fake News nous suscitent cette interrogation : à quelles fins ces fausses informations sont-elles publiées sur la toile ?
Patrick Maki : “Les internautes doivent être vigilants”
Diverses raisons sont évoquées. La première étant l’assouvissement de desseins politiciens. Selon Patrick Maki le rédacteur en chef d’Actualité CD, un journal en ligne qui traite de l’actualité politique en RDC, ces Fake News sont distillées pour salir la réputation d’un concurrent ou plus généralement semer le trouble dans les esprits des Congolais. Ce, à quelques mois de scrutins cruciaux que la RDC organise en décembre.
Comment éviter les pièges ?
Quasiment tous les médias, les traditionnels : radio, télé, journaux en papiers, ou les médias en ligne en sont victimes, avec pour conséquence la désinformation. C’est pourquoi, Assane Diagne, rédacteur en chef de l’équipe francophone du site sénégalais en ligne, Africa Check, prodigue ces conseils :
“Il faut éviter de réagir par émotion. Chaque fois qu’une information vous semble surprenante, incroyable, invraisemblable, avant de partager, prenez un peu de recul et vérifier.”
Rappelons qu’Africa Check a vu le jour en 2012 à Johannesburg, la métropole sud-africaine. Et l’organisation invite régulièrement les internautes à la prudence. C’est la même démarche adoptée par Actualité CD qui organise des ateliers en faveur des journalistes congolais, pour les préparer à savoir distinguer la bonne information des fausses, ou Fake News, nous a expliqué, Patrick Maki, le rédacteur en chef de ce média en ligne.
Deutsche Welle