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AN : La protection parlementaire du président Issaka Sidibé au ministre Sada Samaké !

Lors de cette séance plénière qui de surcroit recevait le gouvernement sur des questions d’actualité, notamment l’insécurité grandissante dans nos villes et campagnes et la pénurie de cartes d’identité et  de passeports, un fait a plusieurs fois attiré l’attention de l’assistance et des téléspectateurs, (puisque l’évènement était en direct à la télévision nationale), c’est l’attitude du Président de l’Assemblée, Issiaka Sidibé, qui à plusieurs reprises a coupé la parole au ministre de la Sécurité intérieure, Général SadaSamaké, qui était la vedette du jour. Puisque les questions d’actualité portaient sur son domaine.

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Devant les nombreuses questions des députés, SadaSamaké, qui se défendait comme un beau diable, pour tenter d’apporter les réponses appropriées, s’est vu à maintes reprises couper la parole sans pouvoir aller au fond de ses idées.

Une attitude du président de l’AN, Issaka Sidibé qui a irrité pus d’un dans la salle, à tel point que des bourdonnements se faisaient entendre chaque fois qu’il le faisait.

« La carte d’identité nationale fait 1700 F »

C’est du moins ce qu’a déclaré le ministre Sada Samaké lorsque  les  députés  lui ont posé la question sur le prix réel de la carte d’identité nationale dans les commissariats de police et Brigades territoriales de Gendarmerie.

Pour les députés, dans les commissariats de police comme dans les brigades de gendarmerie,  les populations font face à une pénurie de cartes d’identité. Aussi, face à cette situation, elles  sont rançonnées lorsqu’ils se rendent à l’intérieur du pays sans carte d’identité ou avec une carte d’identité périmée au niveau des postes de contrôle par la police et la gendarmerie.

Et du coup, pour avoir la carte d’identité, il faut forcement délier les cordons de la bourse.

Pour les députés, la carte d’identité nationale est vendue dans certains commissariats de police à : entre 5000 et 15000F. Et dans d’autres entre 7000 et 20000 F.

Sur la question, le ministre SadaSamaké a été ferme : le prix de la carte d’identité nationale  est de 1700 F dans les commissariats. Une somme comprenant 1000 pour la carte et 700 F pour les deux timbres.

« Alou Tomota n’a pas d’impayés avec l’Etat »

C’est une assurance donnée par le ministre de la sécurité intérieure, le Général SadaSamaké, interrogé sur cette question par un député qui voulait savoir si réellement la pénurie de cartes serait due à des impayés que l’Etat doit à l’entrepreneur Alou Tomota  dont l’imprimerie a  le marché de la confection des cartes d’identité nationale.

Sur la question, le ministre Samaké a été on ne peut plus clair : « Alou Tomota n’a pas d’impayé avec l’Etat », a-t-il assuré. Avant d’ajouter que d’ailleurs, une importante quantité de cartes d’identités est en passe d’être acheminés au niveau des différents commissariats de police, de Brigades de gendarmerie pour résorber cette pénurie de cartes d’identité qui a fait couler trop d‘encre et de salive. Et dont les populations se plaignent à longueur de journée.

Aussi, pour qu’il y ait la transparence dans  ce domaine,  le ministre a évoqué la volonté du gouvernement de prendre en charge les données du RAVEC pour identifier chaque malien à travers un numéro d’identification nationale.

Autres mesures palliatives signalées est d’amener le délai de péremption  de la carte d’identité nationale à 5 ans. Mais aussi, mettre à la disposition de la population 1.220.000 cartes d’ici la fin de l’année au lieu de 700.000.

L’Attaque du domicile d’Alpha Oumar Konaré: « Cela n’a rien de politique !»

Dans leur réquisitoire sur l’insécurité grandissante dans les villes et campagnes du Mali, certains députés ont laissé entendre que le phénomène a pris des proportions inquiétantes à telle enseigne que le domicile de l’ancien président de la République Alpha Oumar Konaré a été attaqué à Titibougou.

Sur cette question, le ministre SadaSamaké a tenté de mettre fin à une polémique. Car selon lui, cette attaque a été sujette à toutes sortes de commentaires, certains disant que c’est l’ex-président lui-même qui était visé.

Sur cette question, le Général Sada Samaké a laissé entendre qu’il s’agissait, ni plus ni moins, que d’une bande de voleurs de fil électrique qui opéraient dans ce secteur, sans même savoir que c’était le domicile de l’ex-chef de l’Etat. Une coïncidence.

Selon lui, dans leurs opérations, ils ont été surpris par les agents de sécurité en faction  chez AOK lorsque certains d’entre eux ont  escaladé le mur.

C’est suite à cela que des échanges de tirs ont eu lieu entre eux et ces gardes, lors desquels, l’un a été mortellement touché par une balle.

Selon lui, cette attaque n’a rien de politique car il s’agissait d’un  groupe de bandits qui opérait entre cette zone et la route de Kati.

La bonne nouvelle dit-il, est qu’ils ont tous été arrêtés et se trouvent aujourd’hui entre les mains de la justice.

Rassemblés par Georges Diarra

SOURCE: Tjikan
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