» Nous sommes sur la bonne voie mais il est encore trop tôt pour crier victoire. En de nombreux endroits, la population commence à reprendre confiance et donne plus facilement du renseignement à nos forces », a-t-elle déclaré, ajoutant que « les forces locales progressent mais elles restent fragiles comme nous l’avons encore vu dimanche dernier à Diabaly ». La ministre française fait allusion à l’embuscade meurtrière du 14 juin à Bouka Wèrè où 24 soldats ont trouvé la mort.
Florence Parly se veut prudente et indique que l’EIGS, considéré par Barkhane comme l’organisation terroriste la plus menaçante, reste toujours influente. » L’EIGS n’a pas disparu de la région des trois frontières et peut encore porter des coups violents, le groupe djihadiste JNIM, affilié à Al Qaïda, se renforce, Boko Haram est toujours actif au Niger et au Tchad, le tout sur fond de recrudescence des conflits intercommunautaires, de résurgence de la menace dans le sud libyen et de crise sanitaire », a-t-elle fait remarquer.
Elle prévient que » tant que les forces des pays sahéliens n’auront pas pris le relais, tant que les groupes terroristes conserveront une capacité de recrutement, le terrorisme n’aura pas été vaincu dans la région ».
A DIARRA
Source : l’Indépendant