Après la Police nationale, voilà les gabelous dans la mire d’une militarisation, dans le sillage notamment du sort que le Dialogue Inter-Maliens à réservé à tous les corps paramilitaires. Une option aussitôt adoubée par le président de la Transition, en procédant à clôture du processus.
Assimi Goïta s’est notamment engagé devant les participants au DNIM à une mise en œuvre intégrale des recommandations. Seulement voilà : la mesure n’a pas l’air de passer comme lettre à la poste pour ce qui est de cette grosse boîte à sous qu’est la Douane malienne. En tout cas, les nombreux gabelous approchés par nos soins ont tous abordé la question avec circonspection et s’interrogent à la fois
sa faisabilité que sa pertinence en évoquant moult obstacles objectifs à la mesure. D’abord, explique-t-
on, le personnel de la douane mobilisable au front est si insignifiant que la raison sécuritaire ne saurait prévaloir. Quant à la motivation pécuniaire et l’intention de mainmise sur les recettes, elles se heurtent au statut particulier de la douane en vigueur selon lequel le directoire des gabelous n’est accessible qu’aux seuls les douaniers de métier.
sa faisabilité que sa pertinence en évoquant moult obstacles objectifs à la mesure. D’abord, explique-t-
on, le personnel de la douane mobilisable au front est si insignifiant que la raison sécuritaire ne saurait prévaloir. Quant à la motivation pécuniaire et l’intention de mainmise sur les recettes, elles se heurtent au statut particulier de la douane en vigueur selon lequel le directoire des gabelous n’est accessible qu’aux seuls les douaniers de métier.
Source: Le témoin