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La médiation pénale au Mali : Les populations de la Venise outillées par la famille judiciaire régionale !

Votée en 2001 et adoptée à l’Assemblée Nationale, et dont l’application est prévue pour courant 2016, la loi de la médiation pénale pouvant éviter plusieurs procès coûteux aux justiciables, nécessite des communications pour la compréhension du citoyen lambda.

C’est dans cet ordre d’idée que la famille judiciaire de Mopti a organisé un atelier de sensibilisation à l’intention de toutes les couches de la société. Le thème débattu était : « La médiation pénale, mode alternatif de règlement des litiges et outil préservatif de la paix publique ». C’était le 19 Janvier dernier, dans la salle d’audiences de la Cour d’Appel de Mopti, sise à Sévaré, en présence de toutes les composantes de la justice régionale autour du Procureur Général près la Cour d’Appel de Mopti, Mahamadou Bakayoko.

D’entrée de jeu, le Procureur Général près la Cour d’Appel de Mopti, Mahamadou Bakayoko, est sans équivoque : « Nous ferons tout pour que le médiateur pénal soit actif maintenant », a-t-il dit. Il s’est également félicité de l’intérêt que le public accorde à ce sujet, vu la grande mobilisation qu’on pouvait constater dans la salle.

Pour le Président de la Cour d’Appel de Mopti, Tiécoura Samaké, la médiation pénale permettra de rapprocher la justice aux justiciables. Il a aussi salué la mise en place de cette nouvelle structure par les plus hautes autorités du pays, à travers la Direction nationale des affaires judiciaires et du sceau.

Quant à Bandiougou Fofana, le Procureur de la République près le tribunal de grande instance de Mopti, il est rentré dans les détails des concepts juridiques, en donnant des explications claires à l’assistance. Il a essentiellement parlé du code pénal, du suspect, de l’inculpation, de la jurisprudence, de la doctrine, de la victime, etc. Le Procureur n’a pas manqué également d’évoquer le cas des mineurs qui sont protégés par la loi, et du rôle du Ministère public qui est un magistrat débout, etc.

Après deux heures d’explications sur le thème de l’atelier, les participants sont rentrés satisfaits et requinqués avec l’espoir que le médiateur pénal sera une solution dans l’avenir.

Rappelons que d’autres responsables  du monde de la justice mopticienne ont participé à cet atelier. Il s’agit notamment de : Djibril Kané, agent de la division Droit de l’Homme de la Minusma ; Aboubacar Karabinta et Mamadou Yattassaye de la Direction nationale des affaires judiciaires et du sceau (DNAJS) aussi bien qu’une foule nombreuse composée des membres des organisations de la société civile et des citoyens ordinaires.

Cheick Fofana

Source: Le Canard de la Venise

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