CHRONIQUE. Ce sont deux pays avec des présidents élus mais en apesanteur. L’un est contesté par la rue, l’autre attend que soit constitué le gouvernement.
Par notre correspondant à Tunis, Benoît Delmas
En Algérie, l’élection d’Abdelmadjid Tebboune, un proche de Bouteflika, à la présidence de la République est loin d’avoir calmé la contestation populaire cristallisée dans le hirak. En cause, un « système » qui se veut démocratique sur la façade, mais qui, en réalité, est une vraie autocratie. En Tunisie, pays symbole démocratique du Printemps arabe, les populations attendent toujours que le Premier ministre désigné par le président élu depuis deux mois, et incontesté, Kaïes Saïed, constitue un gouvernement. Pourtant, dans les deux pays, les dossiers économiques sont brûlants et la situatio…Lire la suite sur lepoint.fr