Les prix à la consommation en France ont affiché pour l’ensemble de l’année dernière une hausse anémique, de 0,7% entre décembre 2012 et décembre 2013, soit le même rythme annuel qu’en novembre, tombant même à +0,6% hors tabac, a annoncé l’Insee mardi.
Les prix à la consommation en France ont affiché pour l’ensemble de l’année dernière une hausse anémique, de 0,7% entre décembre 2012 et décembre 2013, soit le même rythme annuel qu’en novembre, tombant même à +0,6% hors tabac, a annoncé l’Insee mardi.
C’est ce chiffre de 0,6%, excluant le tabac dont le prix est réglementé, qui sert de base, avec d’autres éléments, au calcul du taux du Livret A.
Le très faible niveau de l’inflation devrait en théorie conduire à diminuer le rendement de ce placement cher aux épargnants français, mais le gouvernement a récemment laissé entendre qu’il pourrait déroger à la règle et maintenir le taux à son niveau actuel, soit 1,25%.
L’Institut national de la statistique et des études économiques a expliqué qu’en décembre, la hausse mensuelle des prix s’expliquait “pour l’essentiel” par des facteurs saisonniers, par exemple le renchérissement des billets d’avion pendant les vacances de fin d’année, ou celui des primes d’assurance.
La hausse très contenue des prix en France mais aussi dans l’ensemble de la zone euro (+0,8% sur un an en décembre) est à double tranchant. D’un côté, elle soutient le pouvoir d’achat des ménages mais de l’autre, elle entretient les craintes de déflation, spirale néfaste de baisse des prix et des salaires.
Jusqu’ici la Banque centrale européenne, qui juge qu’une inflation saine en zone euro devrait être proche de 2%, estime pourtant que ce risque de déflation ne se matérialise pas.
© 2014 AFP