Ce mardi, la FIFA a publié un rapport annuel sur le football féminin. La première statistique qui en ressort est édifiante : le salaire annuel moyen d’une joueuse de football professionnelle dans le monde est de 10 900 dollars. Un chiffre certes faussé par un grand nombre de clubs semi-pros, mais qui ne monte qu’à 24 030 dollars annuels parmi les équipes de niveau 1 de la FIFA, qui comprennent 41 clubs de 16 pays majeurs du football féminin.
«Il est nécessaire que les joueuses d’un certain niveau puissent gagner un revenu fiable et suffisant uniquement en jouant, réduisant ainsi leur dépendance aux sources de revenus secondaires et leur permettant de consacrer le temps nécessaire pour jouer à un niveau supérieur», peut-on lire dans le rapport, pointant du doigt des inégalités salariales de plus en plus criantes. À l’heure où le record du plus gros transfert de l’histoire a été battu, avec une transaction à près d’un million d’euros entre Houston et Lyon pour Tarciane, l’heure est désormais au développement économique du football féminin.