Qu’il s’agisse des éléments des groupes armés ou de simples citoyens, c’est désormais la ruée vers les lieux de regroupement. Lieux censés servir de passages dans les rangs des forces armées maliennes et de sécurité, Famas. Pour s’y rendre, les conditions sont simples. Chaque prétendant doit posséder une arme individuelle, de préférence un fusil ou un pistolet-mitrailleur. A défaut, il faudra avoir au moins deux grenades (une défensive et l’autre offensive). La troisième condition, c’est de disposer de 250 balles. Dès lors, il est aisé de comprendre les raisons de la disparition des armes et munitions à Bamako.
Source: sphynx