Au sahel et particulièrement au Mali depuis 8 ans , le sénat français souligne que malgré les prouesses enregistrées, la présence militaire française au sahel constitue de très importantes charges pour les Armées . C’est ainsi qu’à quelques jours du Sommet de N’Djamena devant discuter des nouvelles modalités de déploiement, le Senat a initié un débat sur ‘’ le bilan et les perspectives ‘’ de Barkhane. « Depuis 8 ans, la France s’est engagée militairement au Mali, puis dans 4 pays voisins de la Bande sahélo-saharienne (BSS). Les opérations Serval, puis Barkhane, ont répondu à la demande de ces pays d’être protégés des groupes armés terroristes. Si cette action militaire a remporté d’importants succès, dont certains tous récents, elle est aussi une charge très importante pour nos armées. Le Sénat a donc jugé qu’il était indispensable d’organiser un débat permettant la confrontation des points de vue dans ce dossier difficile, et la discussion des options permettant d’envisager une sortie progressive de la crise de cette région » , déclare la commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées pour justifier la tenue du présent débat.
Courant semaine dernière, l’Etat-major des Armées de la France a rendu public le bilan des activités de l’opération Barkhane au cours de l’année 2020. Il ressort de cette note que « les forces françaises ont mené 128 actions de combats qui ont permis de saisir et/ou de détruire 493 armes légères d’infanterie (des fusils AK-47 Kalachnikov), 39 armes collectives (mortiers, mitrailleuses, etc], 14 lance-roquettes et 10 engins explosifs improvisés ainsi que du matériel pour en fabriquer des mines, obus, bidon d’explosif artisanal, etc. 25 pick-up, 717 motos et 608 équipements (…)
Mahamane TOURÉ
NOUVEL HORIZON