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La colère du secrétaire général de l’AEEM, Moussa Niangaly, après l’incident du jeudi dernier sur la colline du savoir : « L’AEEM ne servira de sous-couvert à personne »

Suite au décès, le 4 juillet 2019, de  Souleymane Diarra, étudiant à  la Faculté d’histoire et de géographie (FHG), lors d’une échauffourée  entre groupes d’étudiants sur la Colline du savoir, le secrétaire général du bureau de la Coordination de l’AEEM, Moussa Niangaly, a, à travers une conférence de presse, condamné l’acte et a invité les autorités à sécuriser l’espace universitaire.

 

Le coordinateur national de l’AEEM a exprimé tout  son  mécontentement suite à  l’affrontement entre deux camps d’étudiants de la FHG qui a couté la vie à Souleymane Diarra. Il affirme que ces actes de violence sont d’autant plus  regrettables qu’ils arrivent au moment où lui et son équipe se battent pour la stabilisation de l’espace universitaire. « Ce qui s’est  passé à la FHG est regrettable. Nous condamnons avec la dernière énergie toute forme de violence au sein de l’espace universitaire », a-t-il laissé entendre. Contrairement à ce que beaucoup pensent, le conflit n’est pas, selon Moussa Niangaly, lié à une activité de l’AEEM. « Je voudrais préciser que l’incident ne s’était pas passé au cours d’une activité de l’AEEM », a-t-il déclaré  avant d’ajouter : «Dans sa (la victime) faculté, nous avons un représentant, mais pas un bureau. Dans cette faculté règnent l’harmonie et le calme entre nos militants ». Le bureau national est d’ailleurs en train de mener des investigations pour identifier  les coupables de cette barbarie afin  de les mettre à la disposition de la justice, selon le  1er responsable de l’association estudiantine du Mali. Très furieux de ce comportement qui ternit l’image de son association, Moussa Niangaly a laissé entendre qu’aucun étudiant indélicat ne sera couvert par l’AEEM : «Nous ne protègerons personne. L’AEEM ne servira de sous-couvert pour personne ». Pour le secrétaire général de l’AEEM, les étudiants n’ont besoin que d’étudier. « Nous sommes ici pour étudier. Nous avons donc besoin de cahiers et de stylos, mais pas d’armes », a-t-il deploré . Moussa Niangaly affirme qu’ils ont saisi les autorités compétentes pour la sécurisation de l’espace universitaire même si cela tarde encore à se concrétiser. « Nous demandons jusqu’à présent aux autorités du pays de sécuriser l’espace universitaire »,a-t-il insisté. À en croire M. Niangaly, le combat contre les violences dans les milieux universitaires a  toujours été sa priorité  depuis son élection à la tête de cette association.

S’agissant du nombre d’étudiants décédés lors de cet affrontement, Moussa Niangaly précise qu’il y a eu un seul mort (Souleymane Diarra, étudiant en 1re année) et un cas de blessé grave.

Avant de terminer, le secrétaire général de la coordination nationale de l’AEEM s’est engagé à accompagner les autorités judiciaires pour retrouver les coupables de cet acte odieux.

Boureima Guindo

Le Pays

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