“De grandes décisions ont été prises, décisions qui ont su faire la différence avec les textes de la CEDEAO qui nous ont poussés déjà le 16 septembre (2023) à nous retrouver au sein de l’Alliance des États du Sahel et le 28 (janvier 2024) sortir carrément de la CEDEAO qui voulait par tous les moyens nous ramener dans les rangs de la vassalisation, dans les rangs de la colonisation”, déclare le général de brigade Abdourahamane Tiani dans une interview à RTN, publiée le 3 août.
Il revient également sur la création de l’Alliance des États du Sahel (AES) réunissant le Niger, le Mali et le Burkina Faso: “Nous nous sommes inspirés de ce qui s’est passé avec la CEDEAO pour prendre des mesures fortes avec des gardes-fous qui ne permettront à personne, à aucun État, aucun individu ou groupe d’individus d’être une menace à un État souverain. Ce sont ces grandes mesures qui ont été prises où tout est basé sur le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États”. Il énumère les principes à l’origine de l’AES: “aucune mesure de coercition, aucune agression entre les États membres de la Confédération (…), la défense des intérêts du peuple”.
Le statut actuel de l’AES de confédération est une étape intermédiaire, les trois États envisagent d’arriver à la fédération, précise le général. Quant à leur retrait de la CEDEAO, la décision est définitive, et “la CEDEAO est derrière nous”.
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