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La CEDEAO préoccupée par la résurgence des coups d’Etat dans la sous-région

L’institution sous régionale appelle l’autorité militaire à mettre en place les organes de la Transition, à adopter un calendrier électoral et à favoriser le retour à l’ordre constitutionnel le plus rapidement.

 

Elle a instruit la Commission de la CEDEAO à maintenir le contact avec les nouvelles autorités, à travers la mise en place de mécanismes de suivi auxquels seront associés l’Union Africaine et les Nations Unies, dans le but d’accompagner la Transition.

Concernant la situation politique en République de Guinée la Conférence prend note de la création récente du Conseil National de Transition (CNT), en tant qu’organe législatif.

Cependant, elle constate avec préoccupation que, cinq mois après le coup d’Etat, un calendrier de transition n’a toujours pas été mis en place, ainsi qu’exigé par la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO lors de la session extraordinaire du 16 septembre 2021.

Au regard de cette situation, la Conférence décide de maintenir en place toutes les sanctions imposées à la Guinée et demande à l’Autorité de Transition de mettre en place un calendrier devant conduire au rétablissement de l’ordre constitutionnel.

S’agissant de la situation politique en République du Mali, la Conférence se félicite des conclusions de la 1057ème réunion du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine, tenue le 14 janvier 2022, qui a approuvé toutes les décisions et sanctions prises par la CEDEAO à l’encontre du Mali.

“Les Chefs d’Etat et de Gouvernement constatent avec regret qu’un calendrier n’a pas été mis en place, pour se conformer aux décisions de la Conférence”, lit-on dans le communiqué final

En conséquence, la Conférence décide de maintenir en place toutes les sanctions imposées au Mali, conformément à la décision prise le 9 janvier 2022.

Elle invite les autorités maliennes à proposer rapidement un chronogramme acceptable à la CEDEAO afin de permettre la levée progressive des sanctions.

La CEDEAO réitère, par ailleurs, sa disponibilité à travailler, en collaboration avec l’Union Africaine et les Nations Unies, en vue d’apporter l’appui technique nécessaire aux autorités Burkina Faso, de la Guinée et du Mali, pour les aider dans la mise en œuvre du calendrier accepté.

Étaient présents à cette Session, le président du Bénin, Patrice Talon, de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, de la Gambie, Adama Barrow, du Ghana, Nana Addo Dankwa Akufo-addo, du Niger, Mohamed Bazoum, du Sénégal Macky Sall, du Sierra Leone, Julius Maada Bio, du Togo, Faure Gnassingbé, le Vice-Président du Nigeria, Yemi Osinbajo ainsi que des ministres et des ambassadeurs.

Jean-Claude Kassi Brou, Président de la Commission de la CEDEAO, Mahamat Saleh AnnadiF, Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), El Ghassim Wane, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies au Mali, Chef de la MINUSMA et Paul Koffi Koffi, Commissaire, Représentant le Président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), ont également assisté à la rencontre.

Source: aa.com

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