Pour sa sortie du lundi 9 juillet 2018 après le lancement de la campagne présidentielle, la candidate Mme Kanté Djénéba N’Diaye dite « Djébou » a choisi le Centre d’orientation professionnelle de coupe et de couture (COPCC), lieu de formation des femmes, en Commune III du district de Bamako. Selon la candidate de la « Femme en Marche pour un Mali émergent (FEMME) », soutenue par plus 800 associations et mouvements (du Mali et de la diaspora), ce choix n’est nullement un fait du hasard.
« J’ai choisi ce lieu, car ce sont mes mères, filles, sœurs, nièces, cousines qui travaillent ici, qui apprennent ici ; car ici, ce sont les femmes qui sont au centre de tout (famille, pays, bonheur, malheur, etc., qui sont là. J’ai préféré venir ici que d’organiser un grand meeting, un grand concert. M’enquérir des conditions de travail des mes sembles me semble plus important que dz faire un concert ou meeting », a déclaré Mme Djénéba N’Diaye devant des centaines d’apprenantes et leur directeur générale Sambou Fané.
La candidate était allée dire que les hommes doivent laisser le pouvoir au profit des femmes ayant montré leur limite. Pour elle, cette année doit être l’année des femmes pour avoir le fauteuil de Koulouba. « Nous sommes nombreuses pour changer les données d’une élection. En votant massivement pour une seule femme, je mettrai tout en œuvre pour défendre nos priorités une fois élue présidente du Mali. Je m’engage à faire une réparation équitable des ressources entre les Maliens, un programme de développement accéléré majorant le taux de représentativité, des femmes en plaçant la barre 40% au lieu de 30% de places dans les instances de décision, à faire en sorte que les femmes aient plus d’éducation, de soins de santé», a-t-elle dit.
Le promoteur du COPCC, Samabou Fané, s’est dit ému de l’importance accordée au COPCC par la candidate « Djébou ». « Je suis apolitique, mais me bat pour la cause de partout. La preuve : je suis à la CAFO, à l’APDF. Je me bats pour la promotion des femmes. Donc si une prétendante à la présidentielle nous rend visite et qui défend bec et oncle la cause des femmes, je ne peux que la félicité et l’encourager », conclu Sambou Fané.
Hadama B. Fofana
Source: Le Républicain