Aux dires de notre informateur, Sory Ibrahima Dabo a fait échouer un important projet de construction de maisons sociales avec l’entreprise Polonais ARBET. Il aurait résilié le contrat avant de morceler et de vendre les 35 hectares qui y étaient destinés à Kita résidentielle sis à Talakô.
Si l’on s’en tient aux informations fournies par notre interlocuteur, à Kita, il n’y a presque plus d’espace vert et de loisir. Les marchés, les espaces destinés aux nouveaux mosquées et églises, les terrains de sports…, auraient tous disparus. Mieux, il nous informe que le Maire Dabo est en phase de s’approprier illégalement du dispensaire de Kita, situé sur la route de Saraya. En effet, il aurait d’ores et déjà mis les documents au nom d’une de ses filles. Tout en faisant croire aux populations, qu’il s’agirait d’une clinique privée.
Comme si cela ne suffisait pas, il serait toujours au coude à coude avec les fournisseurs pour les 10% des marchés octroyés par la mairie. Il semblerait qu’aucun fournisseur n’obtient de marché sans au préalable lui dire la part qui doit lui revenir.
Aussi, nombreux sont les habitants de Kita qui ont fait le tour de tous les tribunaux de Kita à Kayes en passant par Bamako. À cause des nombreux duplicatas que le Maire Dabo ne fait que signer. Autrement dit, il donnerait expressément vendu la même parcelle à deux voire trois personnes. Pis, même la part qui est sensé revenir à l’Etat serait détourné.
Compte tenu de la gravité des actes orchestrés par le Maire Dabo et de l’inaction de nos autorités judiciaires, il convient de dire, qu’il s’agirait d’un homme intouchable. Sans quoi, il y a des maires qui ont été conduits en prison récemment et qui ne l’atteignent même pas au chevet en matière de détournement (au cas où les informations qui nous ont été fournies sont bien fondées).
À Bamako, notamment à la Mairie du District, il se fait appeler « le maire coxer », car après avoir fini avec les parcelles de Kita, il est entrain de lorgner celles de Bamako. Pour ne pas dire qu’il a d’ores et déjà commencé. D’ailleurs, il passe beaucoup plus de temps à Bamako qu’à Kita. Aussi, on apprend qu’il contribue beaucoup à la dépravation des mœurs à Kita. En effet, il serait promoteur de plusieurs bars et de maisons closes.
Nous y reviendrons plus en détails dans nos prochaines parutions.
Drissa Kantao