Dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, le journaliste français olivier Dubois affirme avoir été kidnappé le 8 avril dernier à Gao par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans affiliés à Al-Qaida. Olivier Dubois appelle ses proches et les autorités françaises à tout mettre en œuvre pour le libérer.

« Je m’appelle Olivier Dubois. Je suis français. Je suis journaliste. J’ai été kidnappé à Gao le 8 avril 2021 ». Il s’agit là d’un extrait de la vidéo de vingt secondes dans laquelle Olivier Dubois dit avoir été enlevé par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans. « Je m’adresse à ma famille, à mes amis, et aux autorités françaises pour qu’ils fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour me libérer », déclare le journaliste français, filmé sous une tente, assis sur une bâche.

Olivier est un journaliste indépendant, qui travaille notamment pour le journal français Libération et pour le magazine Le Point. Selon David Baché, journaliste du service Afrique de RFI, « Olivier Dubois s’est rendu à Gao au nord du pays pour réaliser l’interview d’un cadre jihadiste du groupe de soutien à l’islam et aux musulmans ».

Des journalistes maliens rapportent qu’Olivier Dubois connait bien les réalités maliennes. Il a résidé à Bamako et a même été le rédacteur en chef de Journal Du Mali, affirment ses anciens collègues.

Avant cet enlèvement, il ne restait plus d’otages français détenu au Mali. Par ailleurs, la colombienne sœur Gloria Cecilia Narvaez Argoti, enlevée en février 2017 dans le pays, reste toujours en captivité. C’est le cas aussi des journalistes maliens Birama Touré qui a disparu depuis 2016, Hamadoun Nialibouly enlevé en 2020 et Moussa Dicko en 2021.

Pour le cas du journaliste français Olivier Dubois, « il était dans son rôle d’informer », affirme Serge Daniel, journaliste-écrivain. Il ajoute aussi que « c’est un problème qui peut arriver à tout journaliste ». Toutefois Serge indique que cette vidéo est un signe de soulagement qui prouve qu‘Olivier Dubois est en vie. Selon lui, les autorités maliennes et françaises doivent agir pour faciliter sa libération

Source : STUDIO TAMANI