Il n’y aura peut-être plus le moindre symbole de Kidal à Bamako, dans les jours à venir. Ainsi en auraient décidé les plus hautes autorités.
À en croire nos confidences, le ministre des Domaines a reçu les fermes instructions, auprès de qui de droit, de procéder à la démolition du secteur de la commune VI connu sous l’appellation très populaire de «Kidalbougou». L’instruction,
selon les mêmes sources, est certes nuancée par une évaluation des investissements consentis par les occupants et propriétaires de bâtisses, mais il n’est surtout plus question que l’étiquette Kidal continue d’épargne audit secteur le sort infligé à d’autres occupants de la même zone. L’opération de démolition s’apparente à une mesure ordinaire de libération du domaine aéroportuaire illégalement colonisé, sauf qu’elle dégage les relents d’un prolongement de la reconquête de Kidal ainsi que d’une exploitation populiste de ses saveurs patriotiques. Et pour cause : le secteur en question, quoique comptant parmi la zone aéroportuaire, avait fait l’objet d’une attribution régulière à ses occupants actuels par les autorités du régime
défunt. À la famille Intalla de Kidal pour une vingtaine de parcelles, dit-on, alors qu’en sont également bénéficiaires, selon nos confidences, beaucoup d’éléments et leaders des mouvements loyalistes déjà frustrés par leur désoeuvrement avec la liquidation des différents instruments de l’Accord d’Alger.
selon les mêmes sources, est certes nuancée par une évaluation des investissements consentis par les occupants et propriétaires de bâtisses, mais il n’est surtout plus question que l’étiquette Kidal continue d’épargne audit secteur le sort infligé à d’autres occupants de la même zone. L’opération de démolition s’apparente à une mesure ordinaire de libération du domaine aéroportuaire illégalement colonisé, sauf qu’elle dégage les relents d’un prolongement de la reconquête de Kidal ainsi que d’une exploitation populiste de ses saveurs patriotiques. Et pour cause : le secteur en question, quoique comptant parmi la zone aéroportuaire, avait fait l’objet d’une attribution régulière à ses occupants actuels par les autorités du régime
défunt. À la famille Intalla de Kidal pour une vingtaine de parcelles, dit-on, alors qu’en sont également bénéficiaires, selon nos confidences, beaucoup d’éléments et leaders des mouvements loyalistes déjà frustrés par leur désoeuvrement avec la liquidation des différents instruments de l’Accord d’Alger.
La rédaction
Source : Le Témoin