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Kidal : LE BUREAU du CROS OPERATIONNEL

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La Région de Kidal dispose désormais d’un Comité régional olympique et sportif (CROS). Le nouveau bureau a été mis en place le 5 février dernier à l’issue de l’atelier sur le cours national pour dirigeants sportifs qui s’est déroulé au siège du Comité national olympique et sportif (CNOS). Composé de cinq membres, le bureau est dirigé par Metti Ag Mohamed Rhissa avec comme trésorière générale, Mme FadimaSoumaré. Les CROS, faut-il le rappeler, représentent le CNOS à l’intérieur du pays et toutes les régions du Mali disposent désormais de leur CROS.

Au total, 20 responsables sportifs de la Région de Kidal ont participé à la session  qui était animée par trois experts du CNOS : TidianiNiambélé, OumarouTamboura et Alassane Mariko. La session était axée sur le Mouvement olympique, mais d’autres thèmes ont également été abordés par les trois experts. Entre autres on peut citer l’historique des Jeux olympiques, la Charte des jeux, les valeurs et les symboles olympiques, l’éthique dans le sport. Sans compter des thèmes comme Sport et paix, Sport et culture, Sport et environnement, Sport et pouvoirs publics.

Ce n’est pas tout, les trois experts du CNOS ont également passé au peigne fin le leadership et ses compétences, la gouvernance et la communication, la gestion des ressources humaines, la planification stratégique, les finances et le sponsoring et l’organisation d’un grand événement sportif. «La session a été riche en enseignements, nous sommes désormais bien armés pour relayer les valeurs olympiques dans notre Région», commentera un participant en insistant sur l’importance de la mise en place du bureau du CROS.

«Kidal était pratiquement la seule Région qui ne disposait pas de CROS. C’est chose faite désormais et nous sommes très contents», ajoutera-t-il en rendant hommage au Comité national olympique et sportif (CNOS) pour l’organisation de la session. L’un des experts du CNOS, TidianiNiambélé expliquera que la session était programmée depuis deux ans, mais a été reportée à plusieurs reprises à cause de la situation qui prévaut dans le septentrion depuis 2012. Comme le dit l’adage, «mieux vaut tard que jamais».

S. B. TOUNKARA

 

Source : Essor

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