La Cour suprême kényane a achevé jeudi l’examen de deux recours visant à obtenir l’annulation de l’élection présidentielle du 26 octobre.
« Nous voulons vous remercier pour votre courtoisie, à l’exception de quelques remarques ici ou là, et nous espérons que ce genre de comportement se poursuivra », a déclaré le président de la Cour suprême, David Maraga, à l’intention des avocats.
Il a précisé que la Cour rendrait son jugement lundi, date limite autorisée par la Constitution. La plus haute juridiction kényane avait créé la sensation le 1er septembre, en invalidant pour « irrégularités » le scrutin présidentiel du 8 août, déjà remporté par M. Kenyatta.
Pendant deux jours, la Cour a examiné en les fusionnant les deux recours, déposés par un homme d’affaires et ancien député, John Harun Mwau, et deux responsables d’ONG, Njonjo Mue et Khelef Khalifa.
Elle a écouté leurs avocats arguer que la Commission électorale (IEBC) aurait dû procéder à une nouvelle sélection de candidats, après l’annulation de la première élection, et mettre en cause le manque d’indépendance de cet organe, incapable à leurs yeux de garantir un scrutin libre et équitable.
Si les six juges – un étant malade – de la Cour suprême valident l’élection de M. Kenyatta, celui-ci sera investi le 28 novembre.
Sinon, une troisième élection devra être organisée dans les 60 jours.
BBC