La Cour suprême kenyane explique les raisons de l’annulation du scrutin présidentiel du 8 août dernier par un manque de « transparence et de fiabilité ».

« Nous constatons que l’élection présidentielle de 2017 n’a pas été menée conformément aux principes énoncés dans la Constitution et la loi sur les élections. Elle a été ni transparente, ni vérifiable. Concernant ce seul motif, et sur la base de l’interprétation que nous avons donnée à l’article 83 de la Loi électorale, nous n’avons eu d’autre choix que de l’annuler », a indiqué la vice-présidente de la Cour suprême.
Elle blâme la Commission électorale du pays (IEBC) et son président pour avoir donné des résultats avant d’avoir reçu tous les procès-verbaux.
Les juges kényans ont aussi critiqué la Commission électorale qui n’a pas respecté une décision de justice qui lui demandait de donner l’accès à ses serveurs informatiques aux enquêteurs.