Les animateurs de radio du Cercle de Kangaba ont beneficié, du 13 au 16 mai 2019, d’une formation en renforcement de leurs capacités en production et montage d’émissions sur les questions de recevabilité, a constaté l’AMAP.

Selon Badra Fofana, responsable pour Kangaba de l’ONG Fondation pour le développement au Sahel (FDS), qui a organisé la formation, sur financement du Programme promotion de la paix au Sahel (PPS), « les radios de proximité constituent un maillon essentiel dans la promotion de la transparence et l’apaisement dans les zones d’exploitation minière ». « C’est pour les rendre assez performantes dans le traitement et le véhicule de l’information, en lien avec la thématique, que la FDS a organisé cet atelier de renforcement de capacités à leur intention » a-t-il ajouté.

M. Fofana a également rappelé que l’atelier vise, entre autres, à amener les agents des radios communautaires à mieux produire les émissions thématiques sur la gestion pacifique et transparente des ressources extractives (REX), à élaborer un plan de coproduction sur la recevabilité relative à la gestion des revenus de l’or et à renforcer la synergie entre les thématiques : gestion pacifique et transparente des ressources extractives (REX) et promotion des médias pour la paix (COM), pour l’atteinte des résultats du programme PPS.

Durant quatre jours, les animateurs ont reçu des cours théoriques suivis d’une sortie sur le terrain.Les cours théoriques ont porté sur la production radiophonique, les étapes de la production, l’approche KAB centrée sur les connaissances, les attitudes et les comportements des auditeurs et les genres radiophoniques.

Pour mettre en pratique les connaissances théoriques, les participants ont effectué une sortie sur le terrain pour réaliser deux reportages et une interview.

Les reportages ont porté sur les conflits entre les pêcheurs et les exploitants aurifères par drague et sur les avantages économiques de l’orpaillage à Kangaba. L’interview, quant elle, a porté sur « taxes et développement local’.

De retour, les animateurs ont procédé au traitement des éléments sonores et au montage.

A la fin des travaux, les participants ont recommandé, non seulement, de multiplier les séances de formation mais, également, de rallonger la durée des formations. Parce que, d’abord, certains, pour la première fois, entendaient parler des 5 W : qui, quoi, où, quand et pourquoi. Ensuite, la formation a permis à d’autres de faire la différence entre un débat et une table ronde.

La facilitation était assurée par le coordinateur de la coordination des radios locales de Kadiolo, Soumaïla Dagnogo et par Rodrigue Dembélé de l’ONG Organisation pour la réflexion, la Formation et l’Education à la Démocratie et au Développement (ORFED), partenaire du programme PPS.

 SD/MD 

Source: AMAP