Chaque année, la journée mondiale de la liberté de la presse permet de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, d’évaluer la liberté de la presse à travers le monde, de défendre l’indépendance des medias et de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur profession.
Cette année, la célébration de la journée a été une vraie réussite, car au lieu d’une journée, les professionnels des médias ont eu droit à une semaine.
Une semaine intense, initiée par la Maison de la presse et ses partenaires avec un programme divers et varié où le débat des grandes questions de l’heure a été privilégié, avec un thème national intitulé : « rôle des medias dans la réconciliation nationale et la relance économique ».
Pour la circonstance, la Maison de la presse et ses partenaires ont organisé ce dimanche une conférence-débat sur le thème « laissez le journalisme prospérer vers une meilleure couverture de l’information, l’égalité des sexes et la sécurité à l’ère du numérique ».
La conférence qui était animée Mahamadou Camara, ancien ministre de l’Economie numérique de l’Information et de la Communication, a enregistré la présence de plusieurs personnalités.
En première loge, le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, Choguel Maiga. Il était entouré de Hamèye Cissé, parrain de la semaine. On notait aussi la présence de la représentante de l’UNESCO, des anciens ministres Gaoussou Drabo et Makan Dembélé, le président de la Maison de la presse, Dramane Aliou Koné et des présidents d’associations de presse.
Pour le parrain de la semaine, le 3 mai, est une journée de souvenir pour les journalistes qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur profession.
En 2015, a-t-il dit, le tableau est toujours sombre : 24 journalistes tués, 158 emprisonnés selon le baromètre de la liberté de la presse de Reporter Sans Frontières.
Selon l’édition 2015 du classement mondial de la liberté de la presse, le Mali a légèrement progressé par rapport à l’année précédente. De la 122ème place, notre pays occupe aujourd’hui le 118è rang.
Longtemps considéré comme un bon élève sur le continent en matière de démocratie et de liberté de la presse, le Mali a fortement régressé depuis 2012 à cause de la situation dans laquelle le pays a sombré, a indiqué Hamèye Cissé.
De son coté, le ministre Maiga fera savoir que la presse est de tous les combats. En cette journée importante de la liberté de la presse, le ministre de l’Economie numérique a salué et magnifié son action tout en mesurant sa partition dans le renforcement de la démocratie au Mali.
Du souffle, la presse en a besoin face aux défis multiples qui se posent à elle, en tant qu’acteur de premier choix des projets de société pour un développement économique et social, a expliqué Choguel Kokalla Maïga.
Source: autre presse