Pour avoir fraudé le fisc en Espagne quand il jouait au Real Madrid, James Rodriguez va devoir sortir le chéquier a affirmé jeudi le journal espagnol El Mundo. Selon cette publication, l’international colombien va devoir s’acquitter de la bagatelle de de 6,35 millions d’euros au titre des impôts sur ses droits à l’image, auxquels s’ajoutent une sanction et des intérêts.
James avait débarqué dans la capitale espagnole en provenance de Monaco pour 80 millions d’euros à la mi-2014 après une Coupe du monde réussie avec la Colombie, où il avait fini meilleur buteur de l’épreuve (6 buts). À l’époque, James avait fait sa déclaration fiscale en tant que non résident. Mais d’après ce qu’avance El Mundo, le fisc a considéré qu’il aurait dû la faire comme résident, ce qui fait toute la différence. Une différence assez salée au final.
James Rodriguez va donc entreprendre un long chemin de croix et sans doute chercher un accord à l’amiable avec le fisc espagnol, un peu à l’instar de son ami et ancien coéquipier à Madrid Cristiano Ronaldo, lequel a récemment accepté le paiement de 18,8 millions d’euros et une peine de deux ans de prison qu’il n’aura pas à purger.
Lionel Messi, lui, n’avait pas pu esquiver le procès et avait été condamné en 2016 pour fraude fiscale à une amende de deux millions d’euros et une peine de 21 mois d’incarcération. Sanction commuée par la suite en amende financière.
À noter que l’AFP a tenté de se faire confirmer l’information concernant le cas James Rodriguez par l’administration des impôts ibérique, mais celle-ci a refusé de confirmer l’information, rappelant qu’elle ne communique pas sur les dossiers des contribuables.
Goal.com