L’agressivité du président de l’Assemblée nationale, Issaka Sidibé, n’a plus de frontière. Il n’épargne même pas le premier responsable de la nation, le père de son gendre au sujet duquel le N° 1 de l’institution parlementaire a confié à certains collègues qu’il est irrespectueux des textes fondamentaux.

Cette autre bourde, selon nos source, a été commise dans la foulée du tragique épisode de la guéguerre entre députés et magistrats, suite au pugilat entre le l’élu Bourama Tidjani Traoré et le juge de sa localité Amadou Bocar Touré. La grande solidarité parlementaire autour du député pour élargir le premier de son incarcération n’a jamais bénéficié d’un accompagnement de la part du président de l’AN plutôt perplexe. Aux députés qui ont osé lui rappeler l’attitude très différente de son prédécesseur, IBK, face à un scénario similaire, Isaak a tout simplement répliqué, devant témoin, que la différence entre eux réside dans le fait que l’actuel président de la République n’a jamais respecté la Constitution.

Mouvement massif à la douane :

Silence, on avance en catimini !

Les avancements et affectations aux postes de responsabilité tiennent de plus en plus de l’énigme à la douane malienne où, le privilège de la promotion est devenu, semble-t-il, une affaire de templiers et d’adeptes de sectes. C’est l’impression qui se dégage, en tout cas, d’une décision en catimini émanant du directeur général, Moumini Dembelé, depuis le 28 novembre dernier

A. KEITA