Au palmarès : un ancien condamné, des religieux et une ministre de la Justice aux propos polémiques envers les Palestiniens.
Le nouveau gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou compte un ancien condamné pour corruption, des religieux jusqu’au-boutistes et une ministre de la Justice qui s’est fait remarquer par ses propos incendiaires sur les Palestiniens.
Le ministre de l’Economie
Arye Deri, chef de file du parti ultra-orthodoxe Shass, a passé 23 mois en prison après avoir été reconnu coupable en 2000 d’avoir reçu 155.000 dollars de pots-de-vin alors qu’il était ministre de l’Intérieur.
La ministre de la Justice
Ayelet Shaked, numéro trois du parti nationaliste religieux Foyer juif, a suscité des levées de boucliers depuis qu’elle est entrée à la Knesset en 2013.
Elle a mis en exergue sur sa page Facebook l’été dernier un article écrit en 2002 par le leader des colons de l’époque, Uri Elitzur, qui qualifiait les activistes palestiniens de « serpents », décrivait « le peuple palestinien dans son ensemble comme l’ennemi » et affirmait que quiconque soutenait le terrorisme devait être tué.
Le ministre de l’Education
Le chef du Foyer juif Naftali Bennett qualifie quant à lui le conflit avec les Palestiniens d’insoluble, considérant qu’il faut s’en accommoder comme « un éclat d’obus dans les fesses ».
Le ministre du Logement
L’ancien général Yoav Galant, numéro deux du parti de centre droit Koulanou, a été nommé ministre du Logement malgré le scandale provoqué alors par la publication des photos de sa somptueuse villa.
Pressenti comme chef d’état-major en 2010, il avait finalement été disqualifié en raison d’accusations d’appropriation illégale de terres autour de la villa de luxe qu’il s’était fait construire.
La ministre adjointe des Affaires étrangères
Le parti ultra-orthodoxe Judaïsme unifié de la Torah n’a pas reçu de portefeuille ministériel, bien qu’il ait été le premier à signer un accord de coalition avec M. Netanyahu. Ses membres répugnent par conviction religieuse à prêter serment à un Etat séculier. Ils contournent l’écueil en assumant des fonctions de ministres adjoints ou des présidences de commissions parlementaires, non astreintes à la prestation de serment.
La ministre adjointe des Affaires étrangères, Tzipi Hotovely (Likoud), est une juive orthodoxe. Allait-elle appliquer strictement les règles de sa religion et refuser de serrer la main aux nombreux officiels étrangers qu’elle est appelée à rencontrer ? Elle a publié un communiqué pour dire qu’elle n’offenserait pas les dirigeants étrangers et serrerait les mains, même masculines, qui lui seraient tendues, rapporte le quotidien populaire Yediot Aharonot. « Elle entend se conformer à la loi religieuse qui stipule que si un homme tend la main à une femme, elle doit la serrer pour ne pas l’embarrasser », précise le journal.
Source: Le Soir