Dans un communiqué publié en début de soirée du lundi 11 juillet 2022; communiqué relatif à l’arrestation de militaires ivoiriens à l’aéroport de Bamako le 10 juillet 2022, le gouvernement malien a dit voir en cet acte de soldats ivoiriens un dessein funeste.
En effet, dans ce communiqué signé du porte-parole du gouvernement de la transition en cours dans notre pays, le colonel Abdoulaye MAÏGA, le gouvernement a justifié son analyse sur un certain nombre de manquements et infractions constatés. Il s’agit selon le communiqué de la non-information du Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, par les canaux officiels, au sujet d’un déploiement de militaires ivoiriens ; de la violation flagrante des dispositions de l’article 38 du Code pénal malien incriminant les atteintes à la sureté extérieure de l’Etat dont l’atteinte à l’intégrité du territoire.
La violation de la législation relative à l’aviation civile qui dispose que tous les vols ont l’obligation de produire le manifeste passagers et le manifeste cargo avant le décollage, ainsi que la violation des dispositions concernant la conduite en douane d’une part et d’autre part de celles régissant le régime d’importation temporaire prévue par les dispositions des articles 112, 113, 269, 270 et 273 de la Loi 2022-013 du 23 juin 2022 portant Code des Douanes de la République du Mali, ont également été avancés par l’exécutif malien.
« Au regard de ces manquements et infractions commis dans le cadre du déploiement de ces quarante-neuf (49) militaires ivoiriens, le Gouvernement de la Transition les considère comme des mercenaires, tels que définis par la Convention de l’OUA sur l’élimination du mercenariat en Afrique. Le dessein funeste des personnes interpellées était manifestement de briser la dynamique de la Refondation et de la sécurisation du Mali, ainsi que du retour à l’ordre constitutionnel » a précisé le communiqué.
ANDROUICHA