Le Syndicat National de l’Enseignement Supérieur (SNESUP) et le Syndicat National de l’Education et de la Culture (SNEC) observent un mouvement de grève de revendication. Cette grève de 48 h a démarré le lundi 1er avril suite à l’échec des négociations entreprises avec les autorités.
Les enseignants et l’administration de l’Institut universitaire de gestion sont à couteaux tirés depuis plusieurs mois. Avec cette grève de 48h, les syndicalistes exigent la satisfaction de leurs revendications, sans quoi les portes des classes resteront fermées.
Le Secrétaire général du SNESUP, Moussa Keita s’est réjoui de la réussite de la grève qui a été suivie à plus de 98%. Les doléances portent essentiellement sur deux points, à savoir l’audit du compte ouvert à Orabank au nom de l’IUG. Pour les syndicalistes, un compte parallèle a été ouvert à Orabank dans lequel sont logés les sous de l’établissement produisant des intérêts de 3% versés au Directeur, et cela malgré le soit transmis du Recteur de l’USSG et de l’arrêté N°2016-2082/MEF-SG du 15 juin 2016 fixant les règles d’ouverture, de clôture et de gestion des comptes bancaires publics, le compte reste opérationnel.
Le deuxième point porte sur le départ pur et simple du Directeur Dr. Badra Macalou. Les professeurs accusent ce dernier d’immixtion dans les affaires électorales et syndicales de l’IUG, d’intimidations, de harcèlements et la rupture totale du dialogue avec les syndicats.
En tout cas, les syndicalistes disent ne pas reprendre les chemins des classes tant que le Directeur n’est pas relevé de ses fonctions. Pour le moment, la tension est à son comble entre les syndicalistes et le Directeur.
Ramata TEMBELY
Source: L’Indépendant