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Institut monétaire africain : Les banques centrales invitées à donner leurs avis sur le statut et la structure

La réunion du Bureau de l’Association des banques centrales africaines (Abca) s’est déroulée le 13 février dernier. Une occasion pour Victor Harison, commissaire aux affaires économiques de l’Union africaine d’inviter l’Association des Banques centrales africaines (Abca) a donné ses avis sur le statut et la structure de l’institut monétaire africain qui ont été déjà élaborés.

 

Il prenait part à la réunion de l’Abca. Selon M. Harison, comme demandé par les gouverneurs et ministre des Finances, de la planification économique et régulation de l’Union africaine à réviser les délais et à fournir les efforts nécessaires pour aligner les critères de convergences   du Pcma pour la création de la banque centrale africaine avec ses deux communautés économiques et régionales. En collaboration avec la banque centrale du Nigeria, a-t il rappelé, la commission de l’UA a élaboré la structure des statuts de l’institut monétaire africain. « C’est mon plus grand souhait que la structure commence ses opérations cette année car le gouvernement nigérian a déjà mis à disposition un bâtiment avec des bureaux. Je demande à l’Abca de donner ses avis sur le statut et la structure dans les meilleurs délais car au niveau de l’UA on prendra du temps dans l’adoption des textes. Ce qui va favoriser la mise en œuvre de nos actions », a invité le commissaire en charge des affaires économiques.

Quant à la commission de d l’UA, Victor Harison renseigne qu’elle procédera au recrutement des experts une fois la demande de supplément budgétaire soit accordée au mois de Juin prochain. Ensuite le département des affaires économiques de l’UA convaincue  de la pertinence des sous thèmes retenus pour les séminaires et les symposiums de cette année : « rôle des banques centrales africaines dans la transition vers l’économie numérique et l’inclusion financière » attend avec impatience les résolutions de ses travaux.

Selon M. Harison, il y a eu des progrès significatifs ces dernières années en créant une synergie dans le travail de recherche entre toutes les banques centrales africaines. « Créer une union monétaire et une seule banque centrale africaine, reste un objectif important que nous allons atteindre ensemble. Faisant face aux tendances et défis actuels tels le développement, technologique, la sécurité, le contrôle frontalier, les risques entre autres, exige une collaboration solide.

Tout ce que nous faisons en ce sens en tant banques centrales, aura des répercussions significatives dans nos différentes économies », a-t-il dit. Il n’a pas manqué de saluer le développement de la coopération entre l’Abca et l’UA par exemple la convergence macroéconomique.

Quant au Président de l’ABCA, Gouverneur de la Banque centrale du Rwanda, John Rwangombwa, il souligne que créer une union monétaire et une seule banque centrale africaine, reste un objectif important que nous devons atteindre ensemble. Faisant face aux tendances et défis actuels tel le développement technologique, la sécurité, le contrôle frontalier, les risques entre autres, exige une collaboration solide. Tout ce que nous faisons en ce sens en tant banques centrales, aura des répercussions significatives dans nos différentes économies.

Je suis heureux de savoir que l’économie de la région prévoit une croissance de 3,5% contre 3,3% auparavant. Cependant, comme nous le savons le Fonds monétaire international révise en baisse la croissance régionale entre 2020 et 2021, en grande partie liée, à l’importance de la dette dans les différents pays de la région.

En revanche, si les échanges mondiaux, les chaines d’approvisionnement, la production et le mouvement des personnes et des biens ne sont pas maîtrisés, les prévisions de croissance de 2020 et peut-être celle de 2021 pourront être revues en baisse.

Les risques extérieurs affectent notre économie. Avec le coronavirus, nous perdons des milliards dans les exportations et 0,6% pour le tourisme. Nous expérimentons les conséquences de cette épidémie qui montre que nous avons besoin des liens commerciaux et d’une intégration africaine.

Oumar Nourou

Lejecom

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