L’Institut du Sahel du Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) sera logé bientôt dans du neuf à Bamako. La pose de la première pierre de cet édifice est prévue le vendredi prochain.

L’annonce a été faite, hier à la Primature, par le secrétaire exécutif du CILSS, Dr Abdoulaye Mohamadou au terme d’une audience qu’il a eue avec le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga. Les échanges entre les deux personnalités ont également porté sur les perspectives du CILSS.

«Nous apprécions le soutien que le gouvernement du Mali apporte à l’Institut du Sahel qui est une institution spécialisée du CILSS», a félicité le secrétaire exécutif de l’organisation sous régionale.

L’occasion était aussi bonne pour Abdoulaye Mohamadou de faire le point des différents dossiers du Comité qui s’investit dans cinq domaines prioritaires au Sahel. Il s’agit, a-t-il détaillé, de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, de la lutte contre la désertification et les effets du changement climatique, de la maîtrise de l’eau, des questions démographiques et des questions d’échanges transfrontaliers entre les différents pays de la région.

Créé en 1973, le CILSS est composé de 13 pays : Burkina Faso, Bénin, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo.

Bembablin DOUMBIA

Source : L’ESSOR