Aux pourtours des grandes artères de Bamako les kiosques et autres étales de commerce poussent comme des champignons. Du coup la visite au centre ville de Bamako relève d’un véritable combat de titan pour les automobilistes, motocyclistes et piétons.
Aujourd’hui dans la capitale malienne, la multiplication des kiosques a engendré non seulement un problème de mévente sur le plan financier et transformé la physionomie de la capitale malienne, Bamako. Tous les bords des grandes routes sont pris d’assaut par des kiosques installés de façon infortune.
Selon certaines personnes, ce phénomène est principalement lié au manque d’emploi. Les gens à la recherche d’un revenu, aussi petit qu’il soit, vont se fabriquer un kiosque avant de se chercher un point de chute, peu importe l’emplacement. Ces tenanciers de kiosque vendent pratiquement les mêmes articles, comme les produits alimentaires et bien d’autres. Les articles les plus répandus sont les cartes de recharge, les friperies, les jeux vidéos, dont on retrouve les kiosques dans tous les coins de la rue. Tous ces propriétaires de kiosques petits ou grands, trouvent vraiment les bénéfices escomptés à la fin de chaque mois. Affirme un responsable des commerçants détaillants.
Cette situation n’est pas sans conséquences, ce phénomène entraine ainsi la concurrence déloyale et la mévente, car on trouve presque partout les mêmes produits. La prolifération des kiosques crée également un problème sur le plan esthétique de la ville, les piétons ne trouvent plus d’espace pour se déplacer puisque tous les trottoirs sont occupés par des hangars, des étalages et des points de ventes improvisés.
C’est ce qui a poussé l’autorité malienne a prendre ses responsabilités. De nos jours, le ministre du commerce M. Abdoul Karim Konaté en collaboration avec les maires des communes de Bamako, ont mis en place trois sous commissions pour assainir la ville de Bamako.
C’est la deuxième sous commission qui s’occupe du problème de la prolifération des kiosques, c’est le maire de la commune III Abdel Kader Sidibé qui est à la tête de cette sous commission.
Espérons que ces nouvelles mesures endiguent le phénomène de la prolifération des kiosques afin de permettre à la grande ville de Bamako de retrouver sa réputation de ville coquette.
Fily Sissoko
Source: Tjikan