Des attaques ont visé des localités du centre du pays ce week-end, faisant plusieurs morts. Au nord du pays, la présence des hommes armés oblige des habitants de certaines localités à quitter leur villages.
Au centre, une dizaine de civils ont été tués dans une attaque terroriste le 29 janvier dans la commune rurale de Mariko, cercle de Niono. D’autres sources indiquent qu’une autre attaque a visé le même jour Moussa Weré faisant des victimes.
Les villages d’Ogota et Ouwimbin commune de Segué cercle de Bankass, ont été attaqués le 27 janvier par des hommes armés non identifiés. Ces incidents ont causé des morts et des blessés.
Des maisons brûlées et d’autres effondrées sur les occupants, témoignent des sources locales. On note des disparus, des motos et des bétails emportés, selon ces mêmes sources. Le calme serait revenu dans ces deux localités qui se vident déjà de leurs habitants.
Au Nord du pays, dans le village de Bara, à 25 km d’Ansongo, deux braqueurs neutralisé par l’armée alors qu’ils tentaient de passer à l’acte. C’était samedi dernier 27 janvier
Par ailleurs, la jeunesse de Tapital Pulaaku appelle les autorités à ouvrir une enquête approfondie sur les tueries perpétrées dans la commune de Mourdia par des individus armés.
Au Nord, les axes routiers ciblés
A Kidal des attaques ont visé des cars de transport en commun en milieu de semaine dernière sur l’axe Gao-Kidal. Ces attaques sont survenues quelques semaines seulement après la reprise du trafic sur cette route qui était fermée depuis la reprise des affrontements entre les groupes armés
Le Président du Conseil régional de la société civile de la région de Ménaka alerte sur un manque de vivres les prochains jours si rien n’est fait. Selon lui des mesures urgentes s’imposent face à la situation. Sidi Barka Président du Conseil régional de la société civile de la région de Ménaka