Dans un communiqué conjoint signé le 16 février 2019, les deux syndicats des Magistrats, le SAM et le SYLIMA, appellent leurs militants, se sentant en insécurité, à rallier la capitale ou d’autres localités plus sécurisées.
Le Syndicat Autonome de la Magistrature (SAM) et le Syndicat Libre de la Magistrature (SYLIMA) sortent de leur silence. Ils se sont prononcés sur la non-évolution de l’état d’exécution de l’accord intervenu entre le gouvernement et eux après leur grève de cent jours.
Dans leur communiqué, les syndicats dirigés par Mamoudou Kassogué et Hady Macky Sall ont rappelé que la sécurisation des citoyens, particulièrement celle des agents en mission, fait partie intégrante des fonctions régaliennes de l’État. Les deux syndicats déplorent « la non mise » en œuvre des accords sécuritaires signés avec le gouvernement après l’expiration du délai convenu qui était le 15 janvier 2019.
À en croire le SAM et le SYLIMA, après la signature de l’accord entre eux et le gouvernement, les conditions sécuritaires continuent à se détériorer dans certaines juridictions. Face à cette situation, après avoir appelé le gouvernement à respecter ses engagements, les deux syndicats des Magistrats écrivent dans leur communiqué : « appellent leurs militants, se sentant en insécurité dans leur juridiction, à rallier Bamako ou d’autres localités plus sécurisées ».
Il faut noter que ce communiqué des Magistrats a été publié pendant que le Sahelien.com annonce le décès du président du tribunal de Niono, enlevé depuis 2017.
Boureima Guindo
Source: Le Pays