Le mouvement burkinabè des droits de l’homme et du peuple accuse le gouvernement de laxisme face à l’insécurité.
Dans une déclaration publique, le MBDHP estime que les autorités sont dépassées par les événements.
Selon ses responsables le pays a enregistré 18 morts en un mois.
Entre le 12 et le 28 août, sept soldats, cinq gendarmes, trois civils et deux paramilitaires ont été tués.
Un nombre jugé trop élevé pour rassurer les citoyens burkinabés.
Selon l’ONG, les groupes armés attaquent désormais partout.
Chrysogone Zougmoré, president du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples, déclare que les autorités ne sont plus à même de garantir la sécurité des personnes et des biens.
“Avant il y avait une focalisation sur le nord et sur le Sahel, aujourd’hui c’est toute les localités du Burkina qui sont concernées par ses attaques là. C’est un constat que nous faisons. Les autorités burkinabè sont totalement dépassées par les événements. Ce qui n’est pas du tout rassurant pour les populations”, soutient M. Zougmoré.
Ces attaques ont aussi fait plusieurs blessés et de nombreux dégâts.
La psychose gagne les rangs des forces de sécurité qui ont tiré à deux reprises sur des civils en circulation.
M. Zougmoré demande aux autorités à revoir leur plan.
“Les autorités gagneraient à revoir l’ensemble du système sécuritaire et intégrer une donne : l’implication franche des populations civiles”, conclut-il.
Le mouvement exhorte le gouvernement à doter les forces de l’ordre de moyens pour faire face à cette insécurité grandissante.
Les autorités burkinabè contactées par la BBC n’ont pas réagit à ces accusations.
BBC Afrique