L’insécurité dans la capitale va crescendo. Elle préoccupe les populations qui narrivent plus à dormir paisiblement. Des mesures sont prises pour garantir leur quiétude. L’annonce a été faite jeudi dernier par les autorités en charge de la sécurité des personnes et de leurs biens.
Face à l’insécurité grandissante, certains jeunes des communes du district sétaient organisés pour assurer la sécurité des populations. Il est arrivé que de paisibles populations soient agressées en pleine journée aux abords des banques et aussi dans dautres lieux de la ville.
Les autorités avaient tout mis en œuvre pour rassurer les populations mais en vain. Face donc à toutes les tentatives de rassurer les populations sans succès, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général de division Salif Traoré, a rencontré les directeurs généraux de la police, de la gendarmerie et le chef détat-major de la garde nationale pour leur renouveler la volonté du gouvernement de renforcer la sécurité de la capitale.
Cette rencontre élargie aux chefs dunité de sécurité de la capitale et ses environs et de Koulikoro na été que de courte durée. Mais elle a été loccasion de faire le point de la situation sécuritaire du district et environs mais aussi de Koulikoro. Un langage clair et sans complaisance du premier responsable de la sécurité des populations. Le ministre Traoré a livré des messages mais reste à savoir si ces messages ont été bien captés cinq sur cinq.
Il a invité ses interlocuteurs à plus de ténacité et à plus de mobilisation pour la sécurité des populations du district, ses environs et aussi de Koulikoro. Il a demandé à ses hommes la reprise rapide de toutes les actions de patrouilles de jour comme de nuit. Les consignes du ministre sont empreintes de fermeté.
« A Bamako, Kati et Koulikoro, il faut traquer les bandits. Une attention particulière sera accordée à la mise en uvre de toutes les directives », a dit le ministre Salif Traoré. Toutes les prouesses seront récompensées et les dérives et labsence de résultats sanctionnées.
Le ministre de la Sécurité est décidé à voir la paix et la sécurité dans la capitale. « Je veux maintenant que Bamako respire la paix ».
Une instruction ferme.
Nèguesson Diarra
Source : Notre Printemps