Sommé de décliner sa position sur le troisième mandat d’Alassane Dramane Ouattara en visite la semaine dernière à Paris, le président français Emmanuel Macron a botté en touche en déclarant que conformément à sa prise de parole à Niamey, il ne veut pas s’ingérer dans les affaires intérieures des pays. Deux jours plus tard, comme frappé d’amnésie, il appelait de tous ses vœux à la mise en place d’une transition politique civile au Mali, et disait-il conformément à la volonté du peuple. Erreur, le peuple malien ne sait pas encore prononcé sur la nature de la transition. A moins qu’il ne nourrissait le sombre dessein de l’influencer dans son choix devant intervenir cette semaine.
Comme on le voit, il y a deux poids et deux mesures. A la demande pressante de l’ancien Premier ministre Guillaume Soro de s’exprimer publiquement sur le troisième mandat jugé inconstitutionnel, Macron s’est refugié derrière son discours de Niamey (Niger), mais se croit fonder à dicter aux Maliens la voie à suivre.
Source: L’Informateur