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Infrastructures sociales pour le Camp des Gardes: le général Moussa Diawara sur le front humanitaire

Une route bitumée d’une longueur de 1,116 Km ; une mosquée entièrement rénovée et agrandie ; trois forges équipés ; 15 latrines publiques modernes, un centre social de recyclage des jeunes déscolarisés, etc. telles sont quelques œuvres réalisées par le Directeur général de la Sécurité d’Etat, le général Moussa DIAWARA, au profit des militaires du camp des gardes de N’Tomikorobougou et leurs familles.

La cérémonie d’inauguration de ces infrastructures qui rentrent dans le cadre de l’amélioration du cadre de vie des militaires et leurs familles, a eu lieu, hier mardi, sur la place d’armes dudit camp, en présence du représentant du Chef d’Etat-major général des armées du Mali ; du Chef d’Etat-major de la garde nationale ; de plusieurs hauts gradés de l’armée malienne ; des soldats de rangs ; des imams, des chefs de quartiers, etc.
Tous ont fait le déplacement pour être des témoins de cet événement et profiter de l’occasion pour dire merci au 1er général de la Garde nationale, Moussa DIAWARA, non moins anciens Chef d’Etat-major de ce corps stratégique pour les forces de défense et de sécurité du Mali.
Dans son mot de bienvenue, le Chef d’Etat-major de la garde nationale, le colonel Ouahoun KONE, a indiqué que ce jour inoubliable et s’inscrira en lettres d’or dans les annales de la Garde nationale.
Contrairement à ses habitudes d’être sobre, bref et précis, le colonel KONE a été un peu plus prolixe hier mardi. Dans son intervention qui a duré plus de 15 minutes, le colonel Ouahoun KONE, n’a pas tari d’éloges pour son prédécesseur.
Il a tenu rendre hommage aux anciens, notamment ceux qui sont tombés sur le champ de l’honneur qui continue à être une référence pour la jeune génération. «Je sens la joie et la fierté sur le visage des femmes et des hommes des camps des gardes, des populations riveraines», s’est-il exclamé. La garde nationale, a-t-il souligné, vient loin.
S’adressant à son invité d’honneur, le Colonel KONE dit : «Mon général, posséder savoir partager est un acte de générosité, une qualité qui n’est pas donnée à tout le monde».
Selon lui, le général DIAWARA a toujours manifesté sa joie de faire partie des membres de la grande famille des Forces armées et de sécurité du Mali en général et de la Garde nationale en particulier. «Vous avez, mon général, démontré que la Garde est votre présent et votre futur», a-t-il flatté.
Selon le patron des lieux, la cérémonie du jour est la preuve de l’engagement et du dévouement du général DIAWARA à rendre le camp des gardes propre et envié.
De même, a-t-il fait savoir, toutes ces différentes réalisations ont pour seul but l’amélioration du cadre de vue des soldats. Au passage, il a invité ses hommes à en faire bon usage.
Après savoir exprimer toute sa fierté d’être l’heureux bénéficiaire de ces œuvres de générosités du chef de la sécurité d’Etat, le Colonel s’est dit convaincu que c’est ensemble qu’on peut bâtir une Garde nationale émergente qui tiendra toute sa place au sein des FAMA.
Avant de terminer, il a annoncé d’autres projets phares qui sont en attente de voir le jour avec l’accompagnement du général DIAWARA, notamment : la réalisation d’un forage pour le «Camp Bléni » à Dravéla, la clôture du camp CCS, etc.
De son côté, la porte-parole des femmes, Mme Coulibaly Ramata FANE, a fait un témoignage émouvant sur le calvaire que vivaient les femmes du camp. Avant la réalisation des forages, a-t-elle dit, les femmes du camp des Gardes étaient obligées d’aller chercher de l’eau à Koulouba.
«Si au début le seau d’eau leur était livré à 15 FCFA, par la suite, les femmes des militaires étaient obligées de débourser 25 FCFA. Le dérangement avait atteint des proportions à tel point que les populations de Koulouba ont fini par menacer d’interdire ces femmes devenues encombrantes de prendre de l’eau dans leur quartier », a-t-elle soutenu.
Face à cette situation, les femmes étaient souvent obligé de veiller pour avoir un seau d’eau aux environs de 2 heures du matin.
C’est pourquoi, elle a tenu à rendre grâce, au nom de l’ensemble des femmes du camp, au général DIAWARA pour cette générosité qui vient mettre fin à leur calvaire. Enfin, a elle prié pour la paix et la stabilité au Mali.
Pour sa part, l’imam de la mosquée du camp des gardes a aussi raconté le calvaire des fidèles surtout lors des prières du vendredi dans la mosquée qui a été entièrement rénovée à plus de 40 millions de FCFA dont plus de 30 millions ont été mobilisé par le général DIAWARA.
En guise de reconnaissance pour l’ensemble de ses bienfaits, l’Etat-major de la Garde nationale a décerné un Ciwara au général Moussa DIAWARA, et aussi à son épouse Nabou DIAWARA, elle aussi très solidaire avec ses autres sœurs du camp.
Par ailleurs, pour immortaliser l’homme une stèle à l’effigie du général Moussa DIAWARA a été érigée au milieu du camp.
Cette cérémonie a été par la coupure du ruban symbolique par Moussa DIAWARA suivi de la visite guidée des lieux.

Par Abdoulaye OUATTARA

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