« Le digital est au centre de tous les grands projets de développement partout dans le monde. Il est grand temps pour nos entreprises, nos administrations de rompre avec leurs anciennes pratiques afin de suivre cette marche mondiale vers la digitalisation. » Ces propos sont du ministre de l’économie numérique et de la prospective Kamissa Camara, lors du premier forum sur le digital (Bamako Digital Days).
Il y a quelques années, le journal papier recevait tous les honoraires dignes du journalisme classique. Fiable et à un prix abordable, il occupait la majeure partie de la diffusion d’information. Cependant, de nos jours, le journal papier semble appartenir à la vieille génération. Un nouveau moyen a pris le relais : le numérique. Accessible via les téléphones portables Androïd, les tablettes, les ordinateurs, s’informer via le numérique est plus pratique et plus simple. On peut y accéder à tout moment. Pour Aïssata Sanogo, responsable du service web à Afribone, cette révolution peut être expliquée par l’élargissement de l’information qu’offre le numérique « Son avantage à la version papier fait référence au coût.
Le journal numérique ne demande pas trop de dépense à l’imprimerie, le format est plus adéquat à tous types de supports ce qui élargie plus le chant de lecture. Avec le journal numérique, on peut s’informer à tout moment à moindre frais ». « Ses inconvénients c’est que très souvent on fait face à une panoplie des sites d’information qui ne sont pas tous fiables à 100%. C’est-à-dire la garantie de la véracité de l’information sur certains sites ne répond pas forcement aux normes déontologiques du journalisme. Il y a également cette notion de pluie d’information, contrairement au format papier qui rassemble les informations au quotidien, l’information numérique doit se faire en moyenne par heure. »
Cependant, notre responsable web estime que la révolution du numérique est inévitable : « Dans un pays comme le Mali où la lecture n’est pas trop le dada du citoyen lambda, le numérique à l’ère des TIC est en train de prendre de plus en plus de l’ampleur. Tôt ou tard, il va faire disparaître le journal papier. Parce que le type de lectorat est en train de changer. Il y aura un moment où tout le monde sera obligé de s’adapter ou du moins s’aligner aux réalités de son siècle qui sont en lien avec le numérique ».
Soumba Diabaté (Stagiaire)
Source Bamakonews