Difficilement les autorités de la Transition malienne auront d’alliés pour une éventuelle tentative de prorogation. Alors que les choses peinent à bouger de façon rassurante, toutes les parties y compris les les arbitres internationaux affichent une commune position sur la question : pas question d’ajouter un jour de plus aux dix-huit mois consignés dans la charte et entérinés par la Cedeao.
Une délégation de cette organisation sous-régionale se trouve d’ailleurs dans nos murs depuis vendredi, dans le cadre d’une mission d’évaluation des missions et tâches assignées à la Transition. De source digne de foi, aucune flexibilité ne semble se dessiner du côté des différentes composantes de cette délégation qui, après les autorités exécutive et législative, prendra la langue avec les différentes tendances politiques sur la question. Or la même classe politique s’était à l’unanimité prononcée avec une position similaire lors de la récente rencontre de haut niveau avec le chef du Gouvernement Moctar Ouane. La question est de savoir toutefois l’alternative explorable devant l’impossibilité d’achever les missions de la Transition dans les délais.
Rassemblées par la Rédaction
Source: Journal Le Témoin- Mali