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INCITATION A VIOLER LA LOI : Issa Kaou Djim à la porte de la prison ?

Les appels incessants d’un certain Kaou Djim à la candidature du vice-président de la Transition, Assimi Goïta, à la présidentielle de 2022, doivent-ils rester impunis ? Non, si l’on se réfère à des cas similaires dans la sous région, notamment au Niger où des jeunes ayant appelé à un troisième mandat du président nigérien, Mahamadou Issoufou, ont fait la prison pour avoir fait des propositions non agréées de former un complot pour détruire ou changer le régime constitutionnel.

 

Pour avoir appelé le président Mahamadou Issoufou à briguer un troisième mandat à la tête du Niger, deux acteurs de la société civile de Zinder dans l’est du pays ont été jugés, en 2018, par le tribunal de grande instance de Zinder. Selon le procureur du tribunal de grande instance de Zinder, ils ont été inculpés pour avoir fait des propositions non agréées de former un complot pour détruire ou changer le régime constitutionnel.

En appelant ouvertement à la candidature du vice-président de la Transition, Issa Kaou Djim est en train d’appeler lui aussi à un « complot » contre la charte de la transition, le texte qui régit la transition malienne. Ce texte interdit au président et au vice-président de la transition de briguer quelque poste que ce soit au cours de cette transition.

Mais l’appétit venant en mangeant, certains, notamment Kaou Djim qui a été nommé au Conseil national de la Transition et d’autres laudateurs, ayant pris goût au pouvoir, veulent pousser le vice-président à la faute, à la violation de la charte républicaine, afin de se présenter à la présidentielle de 2022.

Les juges maliens doivent s’inspirer de leurs homologues du Niger pour stopper les laudateurs guidés par l’appât du gain en poursuivant devant les tribunaux tous ceux qui tenteront de déstabiliser la nation par des appels à violer les textes de la République.

Si cela est fait, Kaou Djim et d’autres de son calibre pourront bientôt séjourner à la Maison centrale d’arrêt de Bamako (MCA). En tout cas, il est important, que la justice malienne s’intéresse aux agissements de Kaou Djim et compagnie pour la stabilité nationale.

Source : Nordsudjournal

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