Un quartier du sud de Bamako, le marché à bétail de Faladié en Commune 6 du district de Bamako prenait feu le mardi 28 avril dernier aux environs de 13 heures. Le site autrement appelé Garbal abrité depuis deux ans par des centaines des déplacés venus du centre du Mali à cause de la menace djihadiste et de la guerre intercommunautaire. Ces déplacés internes sur le site étaient des peuls.
Au lendemain de l’incident qui a ravagé toutes les installations du site faisant des dégâts importants, nous sommes arrivés sur les lieux pour faire le constat.
A notre arrivé, nous avons constaté que les sapeurs-pompiers avaient pu circonscrire l’endroit avec l’appui des forces de l’ordre. Mais, cela ne nous a pas empêché de se promener sur les lieux et recueillir des témoignages.
« La cause de cet incendie était le brûlage des déchets non loin de là. Des gens ont mis le feu à des déchets et après un vent violent a ramassé le feu vers le site et du coût le feu s’est enflammer. Il y a eu de nombreux dégâts matériels, des animaux sont brulés vifs. C’était la catastrophe », raconte M. Maiga.
Parti d’un tas d’ordure qui se trouvait à côté, les habitants rappellent qu’ils avaient en vain alerté plusieurs fois les autorités sur la menace que constituait les tas d’ordures pour la santé des individus vivant dans le site mais aussi en cas d’incendie.
« Nous n’avons pas été entendu malheureusement par les autorités et aucune disposition n’a été prise dans ce sens », explique M. Maiga, un rescapé de l’incendie.
Sur place, on pouvait voir des animaux calcinés éparpillés sur les lieux de l’incendie, des dizaines de moutons, des bœufs et des chèvres jonchaient le sol.
Les autorités sont- elles arrivées ici ?
« Oui, ils sont venus ici. Le Ministre de la sécurité et de la protection civile, le Général Salif Traoré et son homologue de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté, Hamadoun Konaté ainsi que d’autres agences de bonne volonté », reconnait M. Sarré.
« L’appel que nous lançons, c’est de demander à toutes les personnes de bonne volonté, et bien sûr à l’état du Mali, de tout mettre en œuvre pour que les rescapés de cet incendie puissent être relogés quelque part, le plus rapidement possible et leur donner à manger », lance M. Camara pour secourir les déplacés du centre du pays établis à Bamako.
Karamoko Diallo, Stagiaire
Source: L’Observatoire