Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, le 7 mars 2013 au Mali. ARNAUD ROINE/ECPAD/SIPA
TERRORISME – Jean-Pierre Bel, le président du Sénat, l’a annoncé après une réunion avec le Premier ministre…
Les forces militaires françaises présentes au Mali devraient passer de 4.000 à 3.000 hommes d’ici juillet, a déclaré lundi le président du Sénat à la sortie d’une réunion d’information organisée par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault.
La France a pour l’instant l’objectif de commencer un retrait progressif de ses troupes à la fin du mois d’avril. «Nous savons que cela va se faire de façon échelonnée et que pour le mois de juillet, par exemple, il est estimé qu’il restera à peu près 3.000 hommes de l’armée française au Mali», a déclaré Jean-Pierre Bel à sa sortie de Matignon.
La Misma prendra le relais à terme
Les services de Jean-Marc Ayrault ont indiqué dans un communiqué à l’issue de la réunion que la prolongation de l’intervention française au Mali au-delà du 11 mai, soit quatre mois après son début, serait soumise à l’autorisation préalable du Parlement. Les forces africaines de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) doivent prendre à terme le relais des 4.000 hommes du contingent français.
Une fois les combats terminés, la Misma pourrait se transformer en mission de maintien de la paix sous l’égide de l’ONU, une idée soutenue par la France. «La perspective c’est de passer vers une transition pour que l’opération militaire des Nations unies puisse se mettre en place très vraisemblablement entre le mois de juillet et de septembre», a ajouté Jean-Pierre Bel.
«Plutôt pessimistes» au sujet de l’otage Philippe Verdon
Ce dernier a indiqué que les parlementaires français avaient reçu du Premier ministre des informations «plutôt pessimistes» quant au sort de l’otage français Philippe Verdon sans avoir eu d’information définitive. L’agence de presse mauritanienne ANI a rapporté dimanche que le groupe Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avait une nouvelle fois affirmé avoir tué Philippe Verdon mais les autorités françaises n’ont pas encore pu confirmer cette information.
François Hollande a promis la semaine dernière que la quasi-totalité du territoire malien serait bientôt libéré des groupes islamistes qui mettent, selon lui, en danger l’intégrité du pays.