Cette démarche permettra au pays d’abandonner le clinker importé dans la production de ciment en faveur d’une solution nationale.
“Le fait de prendre la matière première ici au Burkina Faso et de la transformer pour produire du ciment pour les Burkinabè, c’est tout ce que nous souhaitons”, a indiqué le chef de l’État à l’inauguration du site, le 8 août.
Selon les autorités burkinabè, la construction de cette unité de transformation favorisera:
- la création d’emplois,
- le transfert de technologies,
- le développement économique.
Le groupe panafricain CIMAF, filiale de CIMAT marocain, s’occupera de ce projet d’un coût de 33 milliards FCFA.
“La construction de l’unité de production d’argile calcinée sera couplée à celle d’une centrale solaire, dont l’excédent de production sera reversé à la SONABEL”, selon le PDG de CIMAF, Anas Sefrioui.