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IBK, un an après : Le Mali, notre seul agenda

Des 27 Candidats en lice pour la présidentielle de juillet 2013, celui qui incarnait le mieux les aspirations et les attentes légitimes des populations, était sans conteste le candidat du Rassemblement Pour le Mali, Ibrahim Boubacar KEÏTA.

 

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Pour avoir mis en avant « l’honneur du Mali » et « le Bonheur des maliens » et prôné « le Mali d’abord », le peuple souverain du Mali a fait son plébiscite au second tour de la présidentielle… Mais avant d’autres sentant la bérézina ont jeté l’éponge, et fuit l’exercice démocratique du suffrage en jetant le bébé avec l’eau du bain.

Un an après l’investiture du troisième président élu de la IIIème République, le Mali est et demeure ; avec ses difficultés (qui ne datent pas d’à compter du 4 septembre 2013) mais avec ses ambitions et ses espoirs, ceux partagés et portés encore par tout un peuple : un Mali un et indivisible. Le Mali est là, intact dans ses frontières et son intégrité territoriale, reconnu dans sa souveraineté d’Etat indépendant, membre à part entière de toutes les organisations internationales significatives et coopère, avec bonheur, avec tous ses alliés traditionnels et partenaires techniques et financiers.

Un an après l’investiture du candidat du RPM et du « Mali d’abord », la République est de retour avec ses institutions dans toute leur légitimité, la démocratie se vivifie et se renforce avec un nouveau statut de l’opposition, et IBK n’a pas comme ses prédécesseurs mis des journalistes en prison.

3. L’adhésion et la confiance de la Communauté internationale au plan de stabilisation et de redressement de notre pays se mesurent par son estime   pour le Mali et se traduisent de manière constante dans toutes les déclarations de l’Union Africaine et les résolutions des Nations unies, dont la dernière, date de ce mois de juin. Le Mali d’IBK, conformément à l’éthique de notre peuple, reste reconnaissant envers la Communauté internationale et s’est toujours fait fort de respecter ses engagements.

Un des engagements majeurs du Président le République est de parvenir à la paix et à la réconciliation au moyen du dialogue, seul gage de cimenter les bases de notre revivre ensemble et d’ensemencer les graines d’un avenir radieux.

L’identité de vue entre la Communauté internationale et les plus hautes autorités du pays n’est pas qu’au niveau du dialogue. Elle est largement partagée aussi au plan de la gouvernance.

L’Opposition, telle que nous la concevons, n’est pas une partie de scrabble, la dénonciation, telle que nous l’entendons, ne consiste pas à aligner des mots et des opinions dans tous les sens, mais d’apporter des preuves et d’argumenter. Il ne suffit pas de s’égosiller « gouvernance chaotique », «corruption »,  «gestion calamiteuse  des deniers publics », «amateurisme », « incompétence » pour que les solutions germent, comme après une généreuse et bienfaitrice pluie, dans tous les secteurs de la vie publique et privée.

5. C’est parce qu’il le sait Homme d’honneur et leader intègre que le Peuple du Mali lui a largement fait confiance voilà un an. C’est parce qu’elle a foi en son leadership et en sa légitimité que la Communauté internationale continue de lui apporter soutien et assistance en vue d’aider notre pays à sortir du gouffre dans lequel l’ont plongé plus de 10 ans de gestion calamiteuse et criminelle dont les responsables, et complices, comble d’ironie à la limite de provocation, veulent disserter aujourd’hui les difficultés du pays. Un pays que IBK a hérité en crise profonde, au fonds d’un gouffre, dans une situation politique et sécuritaire intenables, dans une situation économique des plus chaotiques, sous assistance de la Communauté internationale…

5. Ceux qui profitent aujourd’hui des avancées démocratiques et de la stabilisation du pays, comme le Parena et son président, doivent avoir l’humilité de reconnaître qu’au-delà de la rengaine et la litanie, des rumeurs et des ragots auxquels ils sont abonnés, le Mali d’IBK n’a rien de commun avec leur gestion du Mali. Contrairement à eux, sous IBK, il n’y a pas de délit d’opinion : ils peuvent même, comme Tiébilé Dramé calomnier et injurier le Président de la République, se vautrer dans les caniveaux et s’en prendre à sa famille… impunément !

6. Ils racontent quotidiennement, comme le Parena, leurs « histoires », et ergotant sur les clameurs et brandissant des rumeurs puériles. Epaisseur d’une opposition aux abois et rongée par l’infortune de sa posture, sûrement. Des histoires, les maliens n’en ont cure. Ce qu’ils veulent, c’est le concret, des faits tangibles et indiscutables qu’ils ont encore en mémoire, comme :

Les centaines de milliards volés chaque année sans que le Parena ne lève le petit doigt

La célébration du premier, et énième… milliard par enfants des dignitaires dans les hôtels de luxe de Bamako

11 millions de FCFA dépensés pour acheter au thé chez un quincailler

des résidences d’Etat qu’on s’octroie et s’approprie intuitu personae par décret, etc.

7. IBK n’a ni Porsche, ni Rolls Royce encore moins un Hélicoptère. En tant que Président de la République, il roule dans ses propres véhicules et dors encore dans la maison familiale de Sébénikoro.

Ceux qui, hier, se sont illustrés, de manière très compétente, très responsable et très parcimonieuse, durant les treize (13) dernières années par le vol éhonté et la magouille immonde sont-ils fondés à jouer aux saints, aux veuves effarouchées ? Les maliens ont encore les centaines de milliards de deniers publics égrenés chaque saison par les rapports du BVG et de la CASCA.

 

Le peuple a de la mémoire, les maliens n’ont pas oublié.

Contrairement à certains d’entre eux, qui ont été poursuivis et « blanchis » opportunément, jamais le président IBK n’a été interpellé sur sa gestion, malgré les six (6) missions de contrôle instrumentalisées contre lui. Lui il n’a jamais touché à un franc de l’Etat malien contrairement à ceux qui ne se sont jamais prononcé publiquement sur leur gestion.

IBK est et restera blanc, comme ses « bazins blancs ».

Chacun sait que ce n’est pas sur la base de discours, de « une gouvernance chaotique, la  corruption,  une gestion calamiteuse  des deniers publics, l’amateurisme et l’incompétence » mais des faits tangibles et vérifiables que les partenaires techniques et financiers s’engagent.

8. Un DGD (principe général de droit) est que « nul n’est sensé ignoré la loi ». La procédure de déclaration de biens est connue pour supposer qu’un « leader » qui aspire à un destin national, comme Tiébilé Dramé, ne soit pas d’une médiocrité si affligeante au point de penser que le « publiquement » de l’article 37 de la Constitution veut dire au Stade du 26 mars ou au Grand marché de Bamako.

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Ce n’est pas parce que Tiébilé Dramé n’a pas été invité à assister à cette audience dont la convocation, la tenue et la police est du seul ressort de la Cour suprême, qu’il n’y a pas eu de publicité, donc il n’y a pas de transparence.

La transparence vaut vis-à-vis du peuple malien à travers l’Institution que la Constitution a consacré pour ce faire, la Cour suprême siégeant au nom du souverain peuple et non vis-à-vis des fantasmes d’un opposant à la réputation sulfureuse en matière d’intégrité et de probité quant aux deniers publics (Affaire MZASA et Affaire du Sommet France Afrique).

9. À ignorance affligeante de la légalité, le président du Parena, Tiébilé Dramé ajoute à son cursus politique la menterie risible.

En effet, c’est un grossier mensonge de la part d’un homme qui veut se draper de quelques vertus à peu de frais que de dire que le Premier ministre Moussa Mara « s’est permis de déclarer que « le Mali est en guerre » en violation de l’article 71 de la Constitution » et que le Chef de l’Etat dans « ses adresses à la nation, le 19 mai, en français et en bamanan, le président de la République, au lieu de rappeler à l’ordre son  Premier ministre, lui a apporté son soutien et sa caution ».

À la question de Guillaume Tibault de RFI ainsi formulée : « Suite aux affrontements violents entre l’armée du Mali et les groupes du Nord, notamment le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), estimez-vous que le Mali est en guerre ? »,

10-1. Voici la réponse du Premier ministre Moussa Mara :

« Malheureusement, ceux qui utilisent Kidal comme monnaie d’échange, comme outil de pression depuis des décennies dans notre pays, ont profité de cette occasion pour se livrer une énième provocation en attaquant le gouvernorat pendant que j’y étais. J’ai animé une réunion sous les feux nourris de ces groupes armés. Je ne dis pas « MNLA », je dis « groupes armés » comprenant MNLA, HCUA [Haut conseil pour l’unicité de l’Azawad] et sans doute des jihadistes d’Aqmi [al-Qaïda au Maghreb islamique]. Cette attaque du gouvernorat est une déclaration de guerre parce qu’elle viole tous les protocoles qui ont pu être conclus avec ces groupes qui ont bien reconnu que Kidal est malienne en reconnaissant l’intégrité du territoire. Donc c’est une violation, c’est une déclaration de guerre qui va être traitée comme telle par la République du Mali. »

10-2. Dans son discours à la Nation du 19 Mai dernier, parlant des évènements de Kidal, le président de la République a dit ceci : « Nous qualifions cela d’acte crapuleux et de lâche trahison de tous les engagements antérieurs, notamment ceux contenus dans les Accords de Ouagadougou.

 

Et ce n’est là, ni plus ni moins, qu’une déclaration objective de guerre à l’État du Mali, au moment où tout est mis en œuvre pour relancer les pourparlers devant conduire à une paix définitive au Nord, à travers un dialogue inclusif. »

 

 

Où est la déclaration de guerre ? Où est la violation de la Constitution cautionnée par le président de la République? C’est pourquoi nous disons nous qui y avons été longtemps, que l’opposition n’est ni mensonge risible ni manipulation débridée.

10-3. De la visite de Mara à Kidal, tout a été dit, redit, mais pas assez quant aux principes sur lesquels tous s’accordent qui ont fondé et motivé cette visite : le déploiement de l’administration dans la région de Kidal, l’inspection de l’administration et l’évaluation de ses conditions de travail et du service public. Aux fonctionnaires rassemblés dans les locaux du Gouvernorat, avant l’assaut des groupes armés, voilà ce que le Chef de l’administration, le Premier ministre a dit au sujet de sa visite :

«Animé par un seul souci qui est de faire en sorte que l’administration malienne soit présente avec le même niveau partout sur le territoire.

Mon seul souci aujourd’hui c’est cela. Je suis venu à la tête d’une délégation d’une dizaine de ministres qui couvrent tous les segments de l’administration.

Pour venir simplement vous écouter récupérer vos difficultés, comprendre vos appréhensions, identifier avec vous les solutions pour faire en sorte que vous soyez dans les meilleures conditions de travail possible afin de simplement servir vos compatriotes. »

Il faut avoir le don d’ubiquité pour déceler dans ses propos une volonté de provocation ou de surenchère guerrière.

Le président Ibrahim Boubacar Keïta, sur ce plan, ne se raconte pas, les maliens l’ont choisi pour sa probité, son intégrité, son respect de la parole donnée, son sens de l’honneur et du devoir, par dessus tout son attachement au Mali, tout ce qui fait défaut à Tiébilé Dramé qui n’aime que lui, ne pense qu’à lui, n’agit que pour lui… à telle enseigne qu’il se voit et se conçoit dans tout et en toute personne. Aussi son « impression » ne peut être brouillée que par son égo surdimensionné.

Jusqu’ici, le président Ibrahim Boubacar Keïta, est le seul leader politique a clamé publique qu’il n’a jamais touché à un centime de l’Etat malien qui ne lui était du et d’ajouter que tout le monde ne peut en dire autant.

12. Ceux qui ont saigné à blanc plus d’une décennie durant le Trésor public n’ont pas, à ce jour, relevé le défi. En tout cas, le nom d’IBK n’est pas cité dans un rapport soumis à Justice comme certains qui ont échappé à la prison grâce à des combines politiciennes.

Que Tiébilé Dramé se rassure, sous le mandat du fils du premier fondé de pouvoirs du Trésor public malien, aucun centime du contribuable et de l’aide extérieur ne fera l’objet de gestion patrimoniale telle qu’on a connue par le passé ni de jonglerie d’une quelconque coterie politique.

Voilà pourquoi, il a décrété la « tolérance zéro » à la corruption faisant perdre tout sens de la retenue aux ex-rentiers de la République qui ne peuvent se consoler de cet état de fait.

13. Le temps du consensus mafieux est bien terminé. La page du « donner un peu, un peu », de la distribution des maroquins et des royalties politiques est définitivement tournée. Avec le président IBK, on ne rétribue plus des pseudo-démocrates pour s’opposer et pour accompagner…

Cela met au chômage et complique la posture des gens qui, logiquement, crient sur tous les toits : « le quotidien du Malien est devenu insupportable », tandis que c’est leur propre quotidien qui est devenu invivable, « La situation générale du pays s’est empirée », alors que c’est la leur qui est compromise ; et puisque IBK dans sa rectitude patriotique refuse de les nourrir et de leur proposer « quelque chose » en termes de prébendes, on peut aisément comprendre qu’il disent alors que « Rien de concret n’a été réalisé en une année ». Sans ajouter pour eux et non pour le Mali et les Maliens.

14. L’Opposition n’est pas une infamie, comme le dirait l’autre. Tiébilé Dramé doit savoir dignité gardée, s’il lui en reste encore, et changer de disque. Parce que celui de « l’Avion », de « l’achat d’armement », de la« Rénovation du Palais »« d’agrandissement et d’embellissement de la résidence privée du chef de l’Etat »… est trop raillé pour être désormais audible. Les maliens savent désormais que les rumeurs relayées de façon malhonnêtes n’avaient d’autres fondements que la manipulation et la volonté de salir un homme dont la probité a toujours été et reste au zénith. Calomnier, calomnier, il en restera toujours quelque chose…

15. À beau mentir, qui vient de loin. Tout le monde peut se rendre compte du mensonge ridicule de Tiébilé Dramé en visitant Koulouba pour constater que contrairement à ce qu’il dit « l’immeuble du Secrétariat Général de la présidence, don de la République populaire de Chine » dont il dit « en cours de démolition pour être remplacé par un nouvel immeuble » est bel et bien sur pied et qu’il y a aucun projet de démolition le concernant. Affirmation grossière et mensongère qui n’honore ni l’opposition ni le Parena encore moins son président. Parce qu’il était très simple pour Tiébilé Dramé de vérifier cette énormité avant de la brandir comme un trophée contre le président Ibrahim Boubacar Keïta.

Quand on se veut opposant sérieux, on ne raconte pas des sornettes, on ne s’abreuve pas de ragots pour colporter des inepties.

16. La manipulation et la désinformation ont des limites que Tiébilé Dramé a franchies allègrement au profit de son agenda personnel. Les Maliens savent désormais qui est qui et qui vaut quoi en matière d’éthique et de probité. Le Parena, « parti de gestion gouvernementale » et son président qui ont toujours abhorré l’opposition, se sont toujours acoquinés avec tous les régimes, et donc se sont tus sur toutes les dérives et les magouilles des 20 dernières années, sont les moins qualifiés à donner des leçons de bonne gouvernance.

Ils parlent aujourd’hui, parce que le président Ibrahim Boubacar Keïta a choisi d’assainir les mœurs politiques et de tourner la page au festin… au consensus !

Le journal, Les Echos, écrivait dans les années 1990 que si l’on veut monter sur l’arbre de la transparence, qu’il faudrait s’assurer que son pantalon n’est pas troué. Tiébilé Dramé visiblement a oublié ce principe de simple précaution en faisant de la famille du président IBK son fonds de commerce.

Oui, le président Ibrahim Boubacar Keïta n’a pas réussi à dissuader son fils de se présenter aux législatives. Mais Ibrahim Boubacar Keïta n’a pas nommé Karim Keïta député. Ce dernier est partit en compétition avec d’autres jeunes – surtout moins jeunes que lui-; il s’est imposé proprement, en toute transparence. Conformément à toutes les pratiques démocratiques.

18. Mais Tiébilé Dramé oublie-t-il que son beau-père de président a ordonné à la hiérarchie militaire une « EMIA spéciale » pour son fils, seul officier de sa promotion ? Ouvrant ainsi les vannes des recrutements de complaisance au sein de notre armée et faisant le lit de sa déconfiture. Tous les problèmes de notre armée ne datent-ils pas de là ? Quelqu’un a-t-il entendu Tiébilé Dramé épiloguer sur le sujet ?

19. Tiébilé Dramé parle de « famille » d’IBK à tous les échelons des institutions républicaines sans faire de comparaison avec la pratique qui a été la sienne et celle de ses amis. A-t-il oublié la « nioroisation des cadres des affaires étrangères » quand il avait la charge de ce département de souveraineté ?

Tiébilé a-t-il oublié qu’avant Ibrahim Boubacar Keïta, son beau père et ses successeurs, ont nommé, cousins et cousines, beaux frères et belles sœurs…, pour ne pas dire plus, dans le gouvernement de la République.

20. La famille ? Non, les familles ministérielles ont été dénoncées, ici, dans la presse, sans que Tiébilé ne se scandalise. Parce que ceux-là étaient les siens. Comme le dirait l’autre, l’Enfer, c’est vraiment les autres.

21. Le problème de Tiébilé Dramé, ce n’est ni le Nord (parce que lui, il l’a perdu depuis que Soumaïla Cissé a félicité IBK), ni le Mali qui n’a jamais été dans son agenda. Tout ce qui intéresse Tiébilé Dramé, c’est son agenda personnel et son égo inqualifiable…

Ce n’est pas parce qu’on a été le titulaire du portefeuille du département ministériel le plus éphémère de la IIIème République (Ministère des Zones arides et semi arides) qu’on est le spécialiste indispensable et incontournable de la question du Nord. Ce n’est pas parce que, par favoritisme ethnique, on a été désigné médiateur en vue d’un accord préliminaire qu’on devrait penser que nul autre que vous n’est qualifier pour gérer le dossier et conduire les pourparlers en vue de parvenir à une paix définitive avec les groupes armés.

C’est plus que la prétention, c’est de l’hérésie politique.

22. Un assemblage des épiphénomènes ne peut traduire la réalité du Nord de notre pays et constitué un rapport crédible traduisant la gestion du président Ibrahim Boubacar Keïta du dossier que Tiébilé et ses amis n’ont pu gérer depuis au moins 2006. Avant l’élection de Ibrahim Boubacar Keïta, les fanions, non seulement d’Ansardine mais aussi du MNLA, du MUJAO et d’AQMI, ont flotté dans les régions du Nord, des soldats maliens et des fonctionnaires maliens y ont été égorgés… Quelle a été la réaction du Parena ?

23. Aujourd’hui plus que jamais, le Mali est en voie de rétablir et de garantir sa souveraineté sur cette partie du pays avec l’aide de la Communauté internationale, et sans les oiseaux de mauvais augures et les pécheurs en eaux troubles.

24. Conformément à l’éthique de notre peuple dont notre parti, le Rassemblement Pour le Mali, s’est toujours fait fort, le Président de la République a veillé au respect scrupuleux des engagements souscrits par le Mali, tous les engagements du Mali, envers la Communauté internationale. Dans ce cadre sont intervenues les mesures de restauration de la confiance (entre autres élargissements des prisonniers appartenant aux groupes armés), mesures préconisées par l’Accord préliminaire de Ouaga qui hélas sont inversement interprétées et commentées par les professionnels de la manipulation et de la désinformation.

25. L’Etat est une continuité. Le Mali, chacun le souhaite éternel dans son intégrité, mais aussi dans ses fondements originels, ses valeurs cardinales : « dambé », « horonya », « badenya », « sigi ka fô », le respect de la parole donnée…

Aussi, jamais le président Ibrahim Boubacar Keïta, parce que Kankelentigi, n’a remis en cause l’Accord de Ouaga, contrairement à certains de ses artisans qui le renient et le mettent à la poubelle chaque fois que son application croise leur intérêt et leur agenda personnels. L’honneur de chacun est de reconnaître que le président Ibrahim Boubacar Keïta a hérité de l’Accord de Ouaga et d’un lourd passif qu’il n’a pas promis d’éponger avec un claquement de doigt.

26. De son investiture à ce jour, ce qui est réalisé est déjà appréciable, malgré les pseudos Van Gogh qui s’évertuent, entre deux crises d’estomac, à dépeindre le tableau en noir. La souveraineté et l’intégrité territoriale du Mali sont plus que jamais réaffirmées, avec force, et partagées par tous y compris les groupes armés ; malgré les voltes face et les interférences, la confiance se restaure progressivement et le dialogue augure un nouvel espoir de paix définitive pour notre Nation.

27. A toutes les tribunes du monde, dans tous les foras, le Président Ibrahim Boubacar Keïta a réaffirmé sa volonté, qui est celle de son peuple à parvenir à la paix par le dialogue et la réconciliation entre tous les fils du Mali, héritiers d’une histoire commune et porteurs d’une égale ambition pour notre Nation. Aucune tentative de désinformation de cette volonté ne prospérera. Le Mali veut la paix, Ibrahim Boubacar Keïta était et demeure porteur d’un message de paix et de réconciliation.

Quand on veut rebâtir une grande Nation, trahie comme la nôtre, on s’arme de patience et de stoïcisme, on endure et on fait des sacrifices. Le Rassemblement Pour le Mali, encourage le Président de la République à poursuivre l’option du dialogue et à rester dans la dynamique d’inclusivité.

Que les cris d’orfraie de ceux qui se croient indispensables ne divertissent point le gouvernement du chemin tracé par le Président de la République conformément à son programme plébiscité par le peuple souverain « Le Mali d’abord », à savoir : « le développement rapide et visible dans tout le Mali, sur l’ensemble du territoire malien (…) le développement harmonieux, intégré et intégral du pays ! De Diboli à Labezzanga, de Zegoua à Tinzawaten 

Partout, le Mali utile ! Nulle part, un Mali moins utile ! Et jamais, un citoyen malien privilégié par rapport à un autre !

Tous les citoyens sur le même pied d’égalité, toutes les régions logées à la même enseigne !».

Que se poursuive et s’amplifie, sur les chantiers de la reconstruction et du renouveau, celui du dialogue et de la réconciliation, le formidable élan de solidarité unanime dont bénéficie notre pays.

La Communauté internationale et les partenaires de notre pays sont et restent encore à ses cotés. Malgré une conjoncture inhérente à la gestion d’une situation de crise, exploitée de façon outrancière par un patriotisme douteux, à la date d’aujourd’hui, aucun partenaire technique et financier n’a rompu avec notre pays qui se fait un point d’honneur de respecter tous ses engagements conformément à ses valeurs cardinales.

Le jugement des maliens et l’opinion de la Communauté internationale est en totale déphasage avec la litanie quotidienne servie dont le seul but est de discréditer le parcours accompli. Deux exemples:

30-1. A l’issue de sa rencontre à Washington, au siège de l’institution financière mondiale, le Directeur général adjoint du FMI, M. Min Zhu le 7 aout dernier, a déclaré :

« Nous avons eu une excellente rencontre avec le Président du Mali. Nos discussions ont été très constructives, très amicales et très chaleureuses. Nous avons échangé avec le Président sur les difficultés auxquelles le pays est confronté. Mais nous allons essayer de faire davantage pour le Mali. Nous avons du reste un programme actuellement avec le Mali qui s’appelle la facilité élargie de crédits, et nous espérons pouvoir remettre le programme sur les rails, pour vraiment œuvrer pour la prospérité du Mali »

30-2. Le 2 février dernier, Madame Samantha POWER, membre du cabinet du Président Barack OBAMA et Représentante permanente des Etats Unis d’Amérique au Conseil de sécurité des Nations Unies, évoquant au président IBK toute sa satisfaction quant au leadership malien, à la volonté et aux efforts des autorités maliennes pour l’aboutissement du processus de paix au nord et la restauration de la démocratie dans notre pays, disait :

« De tous les pays africains que j’ai visité, c’est le Mali qui me donne le plus d’espoir. Vous êtes un leader respecté. Les Etats Unis seront là pour aider la Minusma à atteindre ses objectifs ».

31. Le service de l’Etat implique des responsabilités, beaucoup de responsabilités, pas seulement au président Ibrahim Boubacar Keïta, mais à tous les maliens. Le retour de la paix demandera aussi beaucoup de sacrifices. Aucun effort n’est cependant au-dessus de l’impératif de réconcilier les maliens, de rebâtir l’unité mise à mal de notre Nation, de restaurer le vivre ensemble, comme vous aimez à le rappeler.

Monsieur le président, continuer de prêcher la paix, de dialoguer, de négocier avec vos frères du Nord, le parti majoritaire et l’ensemble des alliés de la majorité sont et seront à vos cotés.

32. Les retardataires du retour du Mali ? Laissez les dire, laissez les se vautrer dans les égouts des ragots et des rumeurs, laissez les jouer aux troubadours et à l’impénitent ! Le Peuple qui vous a élu est votre seul juge, il comprend et sait mesurer le chemin parcouru. Il sait tout ce qui a été mis en œuvre pour saper le fabuleux parcours accompli depuis le 4 septembre, surtout il sait la situation chaotique dans laquelle vous a trouvé ce pays.

Les défis restent entiers, les attentes légitimes. Notre bail est de 5 ans. Notre projet, votre contrat avec le peuple, est conclu pour 5 ans.

Ensemble, nous tiendrons nos promesses.

 

Bamako, 1er septembre 2014.

Boubacar Touré

1er Secrétaire à la Communication du BPN-RPM  

SOURCE: 22 Septembre  du   4 sept 2014.
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