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IBK face aux défis de l’heure

Si le programme « Notre Grand Mali avance »,  a dit le président IBK, n’a d’autre ambition que de construire un Mali prospère, intègre, réconcilié avec lui-même et avec tous les peuples épris de justice, force est de reconnaitre que sa réalisation se heurte aujourd’hui à des obstacles de tous ordres et en rencontrera d’autres demain, qui seront autant de défis à relever.

 

Il lui vient à l’esprit les obstacles sur lesquels bute la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation. En fait l’actualité, aujourd’hui n’est faite que de défis : grogne des populations concernant les infrastructures, problèmes de matériels sanitaires dans les hôpitaux, la corruption, la vie chère, l’année scolaire blanche évitée de justesse, la crise financière, etc.
Dans la même veine, IBK lance un appel à tous les acteurs de l’insécurité, qui depuis quelques semaines, secoue le Centre de notre pays. C’est à ce titre qu’il a déclaré : « Certes, la demande de bonnes routes est légitime tout comme l’est le souci d’une meilleure gouvernance de nos ressources, afin que chaque centime aille au précieux chantier du développement national. Pour autant, le recours à la violence comme moyen de revendication de droits, que l’Etat est le premier à reconnaitre, ne saurait prospérer sans mettre en péril le contrat social. Car, en effet, si la République confère des droits, elle  impose également des devoirs dont le premier est la renonciation à la violence comme moyen d’expression. Par conséquent, la violence qui tend à devenir un moyen de revendiquer, ne peut être tolérée. Qu’il s’agisse des actes criminels dans le Nord, au Centre et partout ailleurs, ou des tragédies actuelles de Niono et Tombouctou, le seuil de l’intolérable est en train d’être franchi et si nous n’y prenons garde, ce sont les fondements même de notre société qui s’en trouveront ébranlés. C’est pour conjurer un tel spectre que j’ai instruit le Premier ministre , chef du gouvernement, d’être à l’écoute des populations, en effectuant des missions sur le terrain qui traduisent notre volonté décuplée d’être plus que jamais attentifs aux préoccupations des populations. »
S’il continue à tirer la sonnette d’alarme, Le président IBK, n’arrive pas à trouver les solutions aux multiples défis qui perturbent le sommeil des Maliens.
La question de la faiblesse de l’Etat se pose avec acuité. En effet, les producteurs de coton, amis de Bakary Togola, sont montés au créneau et donné un ultimatum au gouvernement pour le libérer, lundi 23 septembre. Sinon, ont-ils averti,  «  ils feront ce qu’ils ont à faire. » La justice est plus que défiée et les fondamentaux de la République mis à mal.
B.D.

Canard Déchaîne

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