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IBK : Des larmes pas pour toutes les âmes

L’attitude du roi, pardon du président Ibrahim Boubacar Kéita, lors des funérailles de Ousmane Tanor Dieng  au Sénégal est plus qu’écœurante. Pas seulement l’image de la personne d’IBK, mais  celle du Mali a été ternie aux yeux du monde. Ce, par son statut de personne de troisième âge et aussi  de chef de l’Etat.

 

Visiblement IBK est le seul président au monde  à avoir  du mal à retenir ses larmes dans certaines circonstances. Ses premières larmes publiques en tant que président  de la République du Mali, on les  a vues en début novembre 2013 face à  une délégation de RFI venue chercher à Bamako les dépouilles des journalistes Ghislaine DUPONT et Claude VERLON, assassinés la veille  à Kidal.

En décembre 2013, soit seulement un mois après, IBK rebelote et ne parvient pas retenir ses larmes  lors d’une visite sur le sol français où il évoquait devant la diaspora malienne la mort du soldat  Damien Boiteux tombé en janvier 2013 au Mali dans le cadre de l’opération Serval. Cette fois-ci IBK trouve une excuse  et  affirme qu’il a la larme facile.

Dès  lors, depuis décembre 2013,  on n’avait plus vu IBK pleuré jusqu’à ce jour  fatal du mercredi 17 juillet où il n’a pas tenir  ses larmes lors des funérailles de Ousmane Tanor Dieng au Sénégal.

Des larmes pas toutes les armes

De 2013 à 2019, soit six ans, ce n’est pas des funérailles qui ont manqué à IBK. Surtout ces derniers temps avec la crise sécuritaire au centre du pays avec  la mort de ces morts civiles. C’est delà principalement que l’attitude du président a été critiquée au sein de l’opinion publique. Et pour cause !

Nul des trois morts pour lesquels les larmes d’IBK ont coulé,  n’est malien. Et pour l’opinion  s’il y a bien une raison légitime  d’offrir  des larmes à des morts, IBK ne devait pas manquer  lors de ses passages  dans les localités récemment victimes de massacres de paisibles civiles au centre du Mali. Les morts n’ont pas les mêmes poids ? Peut-être vrai, mais en aucun cas Ousmane Tanor Dieng (paix à son âme) ne saura peser lourd plus que l’ensemble des 101 victimes de Sobane Da. Et par-là il y encore lieu de s’interroger sur la sincérité des larmes coulées par le visiteur malien pour le défunt sénégalais.

Source : La Sirène

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